Prier pour les malades, pour ceux qui souffrent, apparaît souvent comme une évidence pour les croyants. Mais prier pour soi-même, pour ceux qui sont en bonne santé ou qui soignent ces malades, moins. La Saint-Luc, patron des médecins fêté le 18 octobre, est pourtant l’une de ses occasions.
« C’est un moment fondamental pour nous en tant que médecin, que soignant », explique à Aleteia Bertrand Galichon, président du Centre catholique des médecins français et auteur du livre L’esprit du soin. « Infirmier, médecin, personnel administratif, chirurgien… Chacun peut prier pour soi et confier son métier ».
Aleteia : L’Église catholique fête saint Luc le 18 octobre. Cette date est-elle importante pour le corps médical ?
Bertrand Galichon : C’est un moment fondamental pour nous en tant que médecin, bien sûr, mais plus largement en tant que soignant. À l’hôpital Lariboisière nous avons institué la Saint-Luc depuis une dizaine d’années. C’est un moment très fort : même si nous ne faisons pas grande publicité, la chapelle de Lariboisière est pleine à chaque fois. Au cours des messes mais plus globalement dans la vie de l’Église, nous prions beaucoup pour les malades. La Saint-Luc, c’est un moment au cours duquel les médecins et les soignants peuvent prier pour eux-mêmes. Nous mettons nos métiers sous le regard du Père, mais nous prenons aussi le temps de trouver une transcendance dans notre métier de tous les jours et considérer l’autre comme aussi aimable que nous-mêmes aux yeux du Père. Il y a également une autre dimension que j’ai ressenti la première fois que nous avons organisé la Saint-Luc : le lieu dans lequel nous travaillons est habité d’une autre manière. Il y a quelque chose de plus qui est de l’ordre de la foi, de l’indicible. Nous nous reconnaissons comme chrétien dans un monde qui est très laïc en ce sens qu’il accepte de recevoir toutes les spiritualités.
Sur quoi se fonde l’engagement du médecin ?
Le fondement de l’engagement du médecin évolue extrêmement vite. Si on pouvait parler de vocation il y a quinze ans, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. On peut parler d’intérêt pour la chose médicale, pour son côté technique. Je pense que la vocation dans son rapport à l’autre n’est plus quelque chose de premier. La compassion, l’empathie sont toujours présentes mais elles sont bousculées par la technique qui, peu ou prou, met un écran entre le médecin et le malade. Par exemple, il y a quelques années, lorsque le patient se plaignait de maux de ventre le médecin lui mettait la main sur le ventre. Désormais, on l’envoie passer un scanner, une échographie. Le médecin n’entre plus en rapport avec le malade mais avec le résultat de l’analyse.
Y a-t-il une manière chrétienne de soigner ?
Oui, elle consiste à considérer l’autre comme aussi aimable que soi-même aux yeux du Père et à considérer que sa liberté est toute aussi importante que la sienne. Soigner un patient consiste à lui redonner sa capacité à participer au bien commun et non pas à l’amener là où on pense qu’il est bien de l’amener.
Comment les établissements de santé, qu’ils soient publics ou ouvertement chrétiens, témoignent-ils de l’Invisible ?
Certains établissements inscrivent publiquement la dimension spirituelle de l’homme dans leur fonctionnement. Mais c’est aussi le cas dans les hôpitaux publics. Ainsi les contacts des différentes aumôneries sont inscrits dans le livret d’accueil remis aux malades. Les chapelles existent encore dans bon nombre d’hôpitaux, ce sont des signes assez tangibles ! de la même manière si un malade ou la famille d’un malade fait une demande d’ordre spirituel, cela est considéré comme un droit fondamental.
Prions pour que la dignité et la richesse des femmes soient reconnues dans toutes les cultures et que cessent les discriminations dont elles sont victimes dans différentes parties du monde.
Pape François – AVRIL 2024
Dans de nombreuses régions du monde, les femmes sont traitées comme si elles étaient le premier déchet.
Dans certains pays, les femmes n’ont pas accès aux subventions pour créer une entreprise ou aller à l’école. Il existe même des lois qui les obligent à s’habiller d’une certaine manière. Et les mutilations génitales sont encore pratiquées dans de nombreux pays.
Ne privons pas les femmes de leur voix ! Ne refusons pas à toutes ces femmes victimes d’abus de s’exprimer ! Elles sont exploitées, elles sont marginalisées.
En paroles, nous sommes tous d’accord pour dire que les hommes et les femmes ont la même dignité en tant que personnes. Mais en actes, il n’en est pas ainsi.
Les gouvernements doivent s’engager à éliminer les lois discriminatoires partout et à veiller à ce que les droits humains des femmes soient garantis.
Respectons les femmes ! Respectons-les dans leur dignité, dans leurs droits fondamentaux ! Si nous ne le faisons pas, notre société n’avancera pas.
Prions pour que la dignité et la richesse des femmes soient reconnues dans toutes les cultures et que cessent les discriminations dont elles sont victimes dans diverses parties du monde.
Textes extraits de la chaîne YouTube "La Video du Pape" ">chaîne YouTube "La Video du Pape"
Le dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde Divine. C’est Jean-Paul II qui institua cette fête en 2000 le jour de la canonisation de Sainte Faustine Kowalska.
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