En juin dernier, via notre site Facebook, le Père François Lapointe omv demandait des prières pour le petit Maximilian, 15 mois, atteint d’un cancer rarissime du cerveau et qui devait subir une intervention. Ses parents, Anna et Kevin, étaient dévastés mais mettaient toute leur confiance en Dieu. Ils demandaient alors à tous les fidèles de prier pour la guérison de leur petit garçon.
Le Père François nous donne aujourd’hui des nouvelles de Maximilian, en nous faisant partager la lettre de ses parents – lettre très émouvante mais pleine d’espoir et d’amour – dans laquelle ils expriment leur reconnaissance pour tous ceux qui ont prié avec eux.
Bonjour François,
Excuse-moi d’avoir tant tardé à te répondre.
Nous, les parents de Maximilian souhaitons témoigner toute notre gratitude aux participants de la communion de prière réalisée pour Maximilian.
Depuis le début de la chimiothérapie, nous avons essuyé de véritables frayeurs, beaucoup de sueurs et parfois des larmes.
Nous étions conscient que la chimiothérapie ne serait pas un parcours sans embuche, mais nous étions loin d’imaginer ce qu’allait traverser notre fils.
La chimiothérapie des enfants est plus forte que pour les adultes. Leur vitalité leur permet d’affronter des doses que les adultes n’auraient pas supportées.
Grâce à tout l’amour que nous entretenons tous ensemble ces épreuves ont pu être surmontées unes à unes.
Nous n’en sommes qu’à la moitié du parcours, mais nous souhaitons témoigner de ce que nous avons vécu jusqu’à présent.
Faire face à la peur, sans la laisser nous envahir…
Notre plus grande frayeur, nous l’avons vécue dans l’attente des résultats des examens de surveillance, et d’autant plus lorsqu’ils n’avaient pas été programmés mais motivés par un signe.
Lorsqu’un signe vous inquiète et que vous craignez que ce soit la maladie qui revienne, vous devenez encore davantage attentif au moindre geste. Vous interprétez tout ce qui peut l’être et parfois davantage. Vous repensez à ce que vous n’avez pas bien fait et ce que vous auriez dû faire. Peu importe le degré de gravité du manquement, vous éprouvez un sentiment de responsabilité qui vous relie à la nécessité de la prière.
Il serait indécent de parler de ses propres efforts qui n’en sont pas vraiment lorsque c’est pour sauver son enfant, mais je tiens à remercier la patience de ma marraine qui prend soin de Maximilian lorsque nous ne pouvons pas le faire. Elle nous transmet cette patience par l’exemple. Ceux qui ont traversé ces épreuves disent qu’il faut se battre et parlent de cette patience. Se battre à chaque instant n’est bien sûr pas suffisant, mais c’est une nécessité pour surmonter ces traitements. Pour prendre un exemple, les nausées sont quasiment quotidiennes et nécessitent beaucoup d’effort à Maximilian pour avaler la moitié d’un biberon qu’il buvait en quelques minutes avant d’être malade. Il faut trouver des stratégies pour éviter de réveiller les nausées. Le distraire, lui montrer que s’il mange cela nous rend heureux. Cuisiner des aliments dont le goût est encore perçu. Curieusement, les plats épicés et le citron sont des goûts vers lesquels Maximilian se dirige spontanément.
Il faut également réveiller la joie de vivre en jouant avec lui. Les douleurs liées aux soins laissent des traces dans la psychologie qu’il est dur d’effacer en cours de traitement. Nous avons la chance de pouvoir être à côté de lui et prendre le temps de lui redonner de la joie. Nous voyons une réelle différence après quelques jours à la maison.
Après une grande frayeur, celle de la crainte rationnelle d’un retour de la maladie et d’un chemin vers la guérison qui se referme. Nous avons eu l’occasion de véritablement pleurer de joie lorsqu’on reprenait espoir et que nos craintes se dissipaient. Notre prière était exaucée et nous en étions tellement heureux.
Nous sommes bien conscients que le Seigneur n’influence pas la santé de notre fils pour nous récompenser ou nous punir, loin de cela. Il nous guide à travers la maladie pour ne pas sombrer et nous enseigne à garder l’espoir et entretenir l’amour.
Cette épreuve nous a adouci certaines aspérités de la vie. Lorsque nous sommes en retard, lors d’un RDV professionnel, lorsqu’il s’agit de laisser sa place à la caisse. Tout devient relatif et, sans perdre la conscience des normes sociales, elles ne sont plus du tout une source de stress.
Nous avons reçu beaucoup et notamment de la part des clowns des hôpitaux « le rire médecin ». Ils ont su nous apprendre à lâcher-prise et à prendre le quotidien avec légèreté. Leur rôle est crucial. Nous souhaitons les remercier encore par cette lettre.
Ces clowns nous ont permis de rester ouverts à l’instant présent et à communiquer de la joie à l’hôpital mais aussi en dehors par le regard, le geste et quelques mots légers.
A l’inverse, nous sommes devenus plus solides et résistants par rapport aux égarements, bavardages inutiles, distractions sans intérêts, la surconsommation qui envahissent notre quotidien. Nous avons une meilleure conscience du temps, une valeur si précieuse et qui se perd dès l’instant qu’il n’est pas dédié à l’autre.
Cette année, nous avons dû acheter un sapin de Noël artificiel pour éviter les sources de miasmes. Nous étions attachés à l’odeur du parfum du sapin, mais nous gardions trop souvent à l’arrière-plan l’esprit de Noël. Celui-ci a une saveur toute particulière et joyeuse lorsqu’on ne sait pas si nous aurons d’autres occasions de le célébrer tous ensemble.
Nous remercions le Seigneur pour tout l’amour que nous recevons de lui et de la communauté.
Nous remercions le Seigneur de nous avoir montré avec tant de clarté le chemin vers une vie plus saine.
Nous remercions le Seigneur pour ce temps de l’Avent où nous vivons pleinement dans l’amour de notre prochain, où nous apprenons à partager, donner et recevoir.
Nous remercions la communauté et le Père François Lapointe de nous donner l’occasion de matérialiser ces pensées pour qu’elles puissent être transmises avec toute l’intensité du moment.
Anna et Kevin
Le secrétaire d'État du Saint-Siège, envoyé par le Pape en Ukraine, a présidé la messe au sanctuaire marial de Berdytchiv, à 150 kilomètres de Kiev. Il a conseillé aux fidèles de «ne pas perdre la foi même s'il semble que le mal ait le dessus ». Le cardinal Parolin a aussi exhorté l'Église à prier sans cesse « pour que Dieu convertisse les cœurs de ceux qui, s'étant éloignés de ses voies et devenus esclaves de leur propre orgueil, sèment la violence et la mort, piétinant la dignité des enfants.
Le cardinal Pietro Parolin se fait l'écho de l'appel à la paix du Pape et du peuple ukrainien depuis le sanctuaire de Notre-Dame du Mont Carmel à Berdytchiv, l'un des centres spirituels de la communauté catholique du pays, cher à ceux qui professent le rite latin et qui concluent les célébrations de leur pèlerinage.
L'histoire du sanctuaire
« Rien n'est impossible à Dieu, a répété le représentant du Vatican, rassurant les fidèles que le Pape est proche et partage la douleur des Ukrainiens à qui il tend « son étreinte paternelle ». L’homélie prononcée presque entièrement en ukrainien par Mgr Edward Kawa, auxiliaire de l'archidiocèse de Lviv des Latins -à l'exception de la salutation initiale et de la prière finale à Notre-Dame du Mont Carmel récitée par le cardinal Parolin- a fait mémoire du premier miracle qui a marqué l'histoire de ce lieu de culte.
Mettre à la place d'un cœur de pierre un cœur de chair
Les événements relatés dans la première lecture, tirée du premier livre des Rois, l'épisode connu comme le sacrifice du prophète Élie sur le mont Carmel, sont racontés à nouveau. À la lumière de ce récit, l'Église ukrainienne doit être « prophétique ».
Quand il n'y a plus de force pour prier, faire confiance à Dieu
«Ne perdez jamais la confiance et l'espérance en Dieu, surtout aujourd'hui, quand il semble que le mal ait le dessus, quand les horreurs de la guerre, la douleur des nombreuses victimes et les destructions massives sapent la foi en la bonté divine, quand les bras nous tombent et que nous n'avons même plus la force de prier».
Textes et photo extraits de VATICAN NEWS
Revoir l'intégralité de l'Angélus du 21 juillet 2024
L’alliance du cœur et de la lenteur. Avant de réciter la prière mariale de l’Angélus, dimanche 21 juillet, place Saint-Pierre, le Pape a exhorté chacun à cultiver son désert intérieur au milieu du bruit et de l’affairisme quotidiens. Seule manière selon lui d’être présent pour son prochain, sous le regard de Dieu.
« Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu ». Méditant sur l’Évangile selon saint Marc de ce dimanche 21 juillet, qui reflète la compassion de Jésus devant la foule qui l’attendait « comme des brebis sans berger », le Souverain pontife est revenu sur ce binôme en apparence « inconciliable » formé par le repos et la compassion.
La compassion ne s'éprouve que le cœur reposé
Ce repos proposé par Jésus n'est pas une fuite du monde ou une retraite dans le bien-être personnel, a précisé le Successeur de Pierre, au contraire, face aux personnes perdues, il éprouve de la compassion. L'Évangile nous apprend donc que ces deux réalités -repos et compassion- sont liées : « ce n'est que si nous apprenons à nous reposer que nous pourrons avoir de la compassion ».
“Ce n'est que si nous apprenons à nous reposer que nous pourrons avoir de la compassion.”
Un tête-à-tête entre Dieu et soi-même
Et l’évêque de Rome d’interpeller fidèles et pèlerins de ce mois de juillet : « Est-ce que je sais m'arrêter au cours de ma journée ? Est-ce que je sais prendre un moment pour être avec moi-même et avec le Seigneur, ou est-ce que je suis toujours pris dans la course des choses à faire ?» En cette période estivale, François a donc exhorté chacun à trouver un peu de « désert » intérieur au milieu du bruit et des activités quotidiennes.
Textes et photo extraits de VATICAN NEWS
Sensibilisation don de sang, plasma, plaquettes.
« La région PACA est une région où nous consommons énormément de produits sanguins mais nous n’arrivons pas à collecter suffisamment.
Nous dépendons donc de la générosité des autres régions pour soigner les malades et accidentés.
Or, cette année, est une année particulière, car la région Ile de France ne va pouvoir collecter comme à son habitude en raison des Jeux olympiques et paralympiques.
De plus, la période estivale marque une baisse de mobilisation des donneurs alors que les besoins, eux, sont en constante augmentation.
Maison du don 3 rue Galléan, 06000 Nice
Ouverte tous les jours du lundi au samedi. 9h30 – 16h30 non-stop, sauf le jeudi de 11h à 18h.
Les collations et repas sont évidemment toujours en vigueur pour nos précieux donneurs. »
Texte et photo produits par Établissement Français du Sang
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Le 22 mai de chaque année, nous célébrons la fête de Sainte Rita. Un reportage a été consacré à la fresque décorant un pan de mur de l'Oratoire de l'Église.
Sophie a rencontré Marianne Hervy auteure de ce quadriptyque relatant les épisodes de la « Sainte Patronne des causes perdues et des causes désespérées ».
Le reportage complet est à retrouver dans la Revue de Sainte Rita.
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BIENVENUE SUR NOTRE BOUTIQUE SAINTE RITA
Tous nos prix sont indiqués TTC et frais de port compris pour la France métropolitaine, Monaco et Andorre.
Pour les autres destinations, les frais de ports sont en suppléments et sont calculés lorsque vous passez votre commande.
Bonnes fêtes de fin d'année et bonne année 2020. Je vous souhaite beaucoup de bonheur et de joie. Bisous à toute la famille !