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Épisode 2 : Le dessein de Dieu à travers l’histoire

vitrail moïse buisson ardent

La fin des temps, c'est pour quand ?

Épisode 2 : Le dessein de Dieu à travers l’histoire
- Les "derniers temps"

Pour réaliser ce dessein Dieu est intervenu dans l'histoire. À travers des hommes choisis (Abraham, Moïse, les prophètes) Dieu appelle l'homme au bien. Les hommes acceptent ou refusent cet appel de Dieu. Et cela n'est pas indifférent à Dieu. Dieu réagit. C'est pourquoi les prophètes ont toujours parlé d'un jugement de Dieu sur les actions, les choix que pose l'homme. Et c'est en ce sens qu'ils annoncent des événements heureux (la délivrance de l'esclavage, l'abondance des biens) comme venant de la main bienveillante du Seigneur qui récompense la fidélité ; inversement les événements malheureux (peste, famine, guerre) comme signes de la colère de Dieu contre l'injustice et l'infidélité.

Ils rappellent ainsi continuellement que Dieu est présent à chaque événement de l'histoire. Mais le regard des prophètes se porte aussi vers le futur. Ils annoncent une intervention définitive de Dieu qui renouvellera la terre, qui rétablira la pleine justice, qui portera la paix définitive. Les prophètes appellent ce jour "le Jour du Seigneur", ou les "derniers temps".

Au sens biblique donc la fin des temps, c'est l'intervention finale de Dieu pour sauver le monde de l'injustice et de la mort. Intervention finale en faveur de l'homme. En ce sens les derniers temps ont été inauguré par la venue du Christ puisqu'il est l'intervention finale : Dieu qui se fait homme pour nous sauver. Ce que dit S. Paul : "Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières, parlé autrefois à nos pères par les prophètes, Dieu, en la période finale où nous sommes, nous a parlé par le Fils qu’il a établi héritier de toutes choses" (Héb 1, 1-2). Par sa naissance, et surtout par sa mort et sa résurrection, le Christ inaugure les derniers temps. Il n'y aura plus d'autre Parole de Dieu, d'autres interventions pour sauver. En ce sens nous sommes déjà dans les derniers temps.

Toutefois il y a un autre sens à l'expression. A la fin de l'Évangile de Matthieu Jésus dit à ses disciples : "Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps" (Mt, 28, 19-20). En ce second sens, la fin des temps c'est le jour du retour du Christ dans la gloire, qu'on appelle la "Parousie". Ce que nous professons dans le Credo : "Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts". Ce Jour sera celui de l'accomplissement final du Règne : jour du Jugement (où chacun recevra selon les choix qu'il aura fait. "Au soir de notre vie nous serons jugés sur l'amour"), jour de la résurrection des morts, jour où tout l'univers visible sera lui aussi transformé en "cieux nouveaux et terre nouvelle" pour participer à la destinée éternelle de l'homme (CEC, 1046 sq).

Ce jour marquera la fin de l'histoire terrestre de l'Eglise et du monde, mais non pas une fin absolue. La fin de ce monde mais en même temps le début d'un monde nouveau, "où il n'y aura plus ni pleurs, ni larmes". Ce sera le jour de l'épanouissement définitif du Royaume, du renouvellement final prévu par les prophètes. Jour de Joie et de Victoire pour ceux qui aiment Dieu.

À suivre...

Père Patrice Véraquin, omv.
Recteur du Sanctuaire Sainte Rita à Nice

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Texte et photos extraits de ALETEIA

 

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Messe au Timor oriental

Lors de la messe au Timor oriental, François appelle à s’inspirer des petits.

Environ 600 000 personnes étaient réunies pour assister à la messe présidée par le Pape François à quelques kilomètres de la capitale timoraise ce mardi 10 septembre. Dans son homélie, le Saint-Père a réfléchi sur le plus beau don de Dieu, le don de son fils Jésus à l’humanité, qui invite chacun à se faire petit au milieu des petits.

Sous une chaleur écrasante, à 16h30 heure locale, le Pape a présidé la célébration de l’Eucharistie, entouré par près de la moitié de la population est-timoraise réunie sur la place de Taci Tolu.

Reprenant la première lecture tirée du livre d’Isaïe, le Saint-Père a d’abord médité sur la promesse de ce prophète, la naissance d’un enfant. À l’époque d’Isaïe, a rappelé le Pape, Jérusalem était riche matériellement mais pauvre spirituellement. Dressant un parallèle avec aujourd’hui, François a expliqué que dans un monde « où il y a un grand besoin de conversion, de miséricorde et de guérison », ce ne sont ni les armes, ni les troupes ni l’argent, mais bien la naissance d’un enfant qui vient ouvrir « un avenir d’espérance et de joie »

Dieu se fait proche par un enfant

Ensuite, inspiré par l’Évangile de l’Annonciation lu au cours de la messe, dans lequel Marie apprend qu’elle va devenir la mère du Sauveur, le Saint-Père a évoqué la joie qui existe partout dans le monde lorsqu’un enfant nait. Une joie simple et universelle, qui cache un amour encore plus grand, celui de Dieu, a-t-il assuré.

“La proximité de Dieu passe par un enfant, Dieu se fait enfant, et ce n'est pas pour nous étonner ou nous émouvoir, mais pour nous ouvrir à l'amour du Père et nous laisser façonner par lui, pour qu'Il puisse guérir nos blessures, régler nos différends, mettre de l'ordre dans l'existence.”

Texte et photo extraits de Vatican News

 

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