La fin des temps, c'est pour quand ?
Épisode 5 : Signification spirituelle
- Une attente fébrile et angoissée de la fin du monde.
Les scénarios catastrophiques.
Ils ont eu tort s'ils ont voulu en conclure la date et l'heure. Mais ils n'ont pas eu tort s'ils ont voulu éveiller la conscience de leurs contemporains. Tous ces types d'événements sont certainement les signes précurseurs d'une fin qui arrivera un jour, un peu comme une maladie grave nous rappelle que nous devrons un jour affronter la mort. Ils n'ont d'autres sens que celui de nous rendre vigilants dans la foi et l'amour.
Les sectes s'en servent au contraire pour provoquer la peur. Elles présentent des scénarios catastrophiques pour embrigader les quelques élus qui, simplement en entrant dans la secte, seront sauvés de la catastrophe. On retrouve parfois, malheureusement de tels scénarios de la peur à l'intérieur du christianisme et du catholicisme... Une attente fébrile et angoissée de la fin du monde, est une attitude antiévangélique.
Parmi les premiers chrétiens certains croyaient imminent le retour du Christ et s'agitaient en restant sans rien faire. S. Paul leur rappelle qu'ils doivent cesser de s'agiter, travailler et gagner leur vie. Cela signifie que le chrétien prépare la venue du Christ en s'engageant concrètement dans le monde au service de la vérité, de la justice, de l'amour. Et plus les signes sont présents plus ils doivent nous stimulent à nous engager sérieusement à vivre l'Évangile.
La conscience que ce monde aura une fin ne nous angoisse pas et ne nous désengage pas de la construction du monde. Elle nous rappelle simplement qu'aucun projet politique, social, humaniste ne porte une solution définitive aux problèmes de l'humanité. Comme croyants nous nous engageons de toutes nos forces à construire un monde de fraternité, de justice et d'amour, en sachant par notre foi que la "terre promise" se situe au-delà des frontières du temps, dans la "terre nouvelle et le ciel nouveau" qui adviendra avec la venue du Christ.
C'est pourquoi notre attitude, comme chrétien, en ce qui regarde la perspective du monde à venir ne peut-elle être que de confiance et d'espérance. Nous attendons et nous désirons la venue du Christ, qui sera la victoire finale du bien sur le mal. "Nous attendons ta venue dans la gloire". Et nous pouvons reprendre la dernière phrase de l'Apocalypse, qui rapporte l'invocation fervente des premiers chrétiens "Maranatha" : "Viens Seigneur Jésus" (Apoc. 22, 21).
Fin
Père Patrice Véraquin, omv.
Recteur du Sanctuaire Sainte Rita à Nice
La beauté intérieure des églises et leurs trésors laissent rarement indifférent, observe notre chroniqueur Jean-Étienne Rime. Un vitrail, une statue ou un chapiteau peuvent créer des liens entre visiteurs avertis et touristes curieux : avec notre concours, l’art sacré peut créer du dialogue et poursuivre son œuvre d’évangélisation.
Cet été, certains sont sportifs, d’autres se contentent de la plage et d’autres encore visitent les merveilles de notre pays avec un appétit culturel évident et beaucoup se partagent entre ces différentes activités. Pour eux, la France offre des lieux d’exploration quasi infinis et les sites, monuments, œuvres d’art issus de notre patrimoine chrétien forment un tout essentiel, inévitable pour les laïques militants, indispensable pour les amateurs d’histoire et d’art. En cette période de vacances alors que du temps se libère, l’art sacré nous parle ainsi que sa raison d’être : l’appel à évangéliser.
L’art religieux nous appelle
Que seraient les paysages d’Europe sans l’art sacré ? Églises, cathédrales ou simples chapelle, dans la moindre commune (ou paroisse) l’on trouve une pietà, une conversion de saint Paul ou une Sainte Famille réalisée par un artiste célèbre ou anonyme. Ouvrons la porte d’un musée et si les thèmes sont variés, l’on ne manquera pas une œuvre religieuse de Rubens, de Courbet — qui pourtant n’était pas très religieux — ou de Matisse. Ces tableaux ou sculptures ont été commandés par des princes de sang ou d’Église, des fidèles de toutes conditions pour honorer des lieux de vie et de prière en les marquant de leur foi avec une œuvre qui dépasse le temps humain.
Aujourd’hui, l’art sacré reste une valeur sûre, achetée à prix d’or dans les maisons de ventes aux enchères et l’on peut même s’étonner de l’engouement du Louvre d’Abu Dhabi pour une représentation du Christ. Plus actuel que jamais, l’art religieux nous nous appelle à poursuivre la démarche de cette foule infinie de mécènes et de créateurs au service du Créateur.
Texte et photos extraits de ALETEIA
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Lors de la messe au Timor oriental, François appelle à s’inspirer des petits.
Environ 600 000 personnes étaient réunies pour assister à la messe présidée par le Pape François à quelques kilomètres de la capitale timoraise ce mardi 10 septembre. Dans son homélie, le Saint-Père a réfléchi sur le plus beau don de Dieu, le don de son fils Jésus à l’humanité, qui invite chacun à se faire petit au milieu des petits.
Sous une chaleur écrasante, à 16h30 heure locale, le Pape a présidé la célébration de l’Eucharistie, entouré par près de la moitié de la population est-timoraise réunie sur la place de Taci Tolu.
Reprenant la première lecture tirée du livre d’Isaïe, le Saint-Père a d’abord médité sur la promesse de ce prophète, la naissance d’un enfant. À l’époque d’Isaïe, a rappelé le Pape, Jérusalem était riche matériellement mais pauvre spirituellement. Dressant un parallèle avec aujourd’hui, François a expliqué que dans un monde « où il y a un grand besoin de conversion, de miséricorde et de guérison », ce ne sont ni les armes, ni les troupes ni l’argent, mais bien la naissance d’un enfant qui vient ouvrir « un avenir d’espérance et de joie »
Dieu se fait proche par un enfant
Ensuite, inspiré par l’Évangile de l’Annonciation lu au cours de la messe, dans lequel Marie apprend qu’elle va devenir la mère du Sauveur, le Saint-Père a évoqué la joie qui existe partout dans le monde lorsqu’un enfant nait. Une joie simple et universelle, qui cache un amour encore plus grand, celui de Dieu, a-t-il assuré.
“La proximité de Dieu passe par un enfant, Dieu se fait enfant, et ce n'est pas pour nous étonner ou nous émouvoir, mais pour nous ouvrir à l'amour du Père et nous laisser façonner par lui, pour qu'Il puisse guérir nos blessures, régler nos différends, mettre de l'ordre dans l'existence.”
Texte et photo extraits de Vatican News
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Tableau de Rosa Sylvia Guibert (1951) Eglise de l'Annonciation Chapelle Sainte Rita, Nice
Sainte Rita, sainte des causes perdues et désespérées, vécut de 1381 à 1457.
Cinq siècles plus tard sa vie continue d’inspirer des millions de personnes à travers le monde. Une vie où se côtoient phénomènes mystiques et simplicité du quotidien, une vie chargée de grandes souffrances mais vécue dans la joie « d’aimer sans compter ».
Jeune fille Rita est déjà toute tournée vers Dieu. Mariée par obligation familiale à un homme rude, elle surmonte par sa douceur et sa patience les difficultés initiales de son mariage. Elle vit dix-huit années de bonheur avec l’homme dont elle aura deux enfants. Elle a 36 ans lorsqu’il est traîtreusement assassiné. Quelques temps plus tard, elle perd ses deux enfants.
Entrée au monastère elle s’immerge dans une intense vie de prière. Son union intime au Christ crucifié se manifeste par le stigmate de l’épine. Elle accueille tous ceux qui viennent demander son aide et sa prière.
Toute la vie de Sainte Rita respire l’amour de Dieu et la confiance totale en sa Providence.
Mourante, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose. Bien qu’en « plein hiver » la parente trouve la rose. Cet épisode est à l’origine de l’image où l’on voit Sainte Rita répandre des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en l’intercession de « la sainte des causes désespérées et des cas impossibles. »
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