Tout en ayant une caractéristique mariale, le Rosaire est une prière dont le centre est christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique, dont il est presque un résumé. En lui résonne à nouveau la prière de Marie, son Magnificat permanent pour l’œuvre de l’Incarnation rédemptrice qui a commencé dans son sein virginal. Avec lui, le peuple chrétien se met à l’école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l’expérience de la profondeur de son amour. Par le Rosaire, le croyant puise d’abondantes grâces, les recevant presque des mains mêmes de la Mère du Rédempteur.
Depuis mes plus jeunes années, cette prière a eu une place importante dans ma vie spirituelle. Mon récent voyage en Pologne me l’a rappelé avec force, et surtout la visite au sanctuaire de Kalwaria. Le Rosaire m’a accompagné dans les temps de joie et dans les temps d’épreuve. Je lui ai confié de nombreuses préoccupations. En lui, j’ai toujours trouvé le réconfort.
« Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. En effet, sur l’arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ. Réunis en mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le cœur de sa Mère, pourrions-nous dire. En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l’Église, de l’humanité, c’est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à cœur. C’est ainsi que la simple prière du Rosaire s’écoule au rythme de la vie humaine. »
Certaines circonstances historiques ont contribué à une meilleure actualisation du renouveau du Rosaire. La première d’entre elles est l’urgence d’implorer de Dieu le don de la paix. Le Rosaire a été à plusieurs reprises proposé par mes Prédécesseurs et par moi-même comme prière pour la paix. Au début d’un millénaire, qui a commencé avec les scènes horribles de l’attentat du 11 septembre 2001 et qui enregistre chaque jour dans de nombreuses parties du monde de nouvelles situations de sang et de violence, redécouvrir le Rosaire signifie s’immerger dans la contemplation du mystère de Celui « qui est notre paix », ayant fait « de deux peuples un seul, détruisant la barrière qui les séparait, c’est-à-dire la haine » (Ep 2, 14). On ne peut donc réciter le Rosaire sans se sentir entraîné dans un engagement précis de service de la paix, avec une attention particulière envers la terre de Jésus, encore si éprouvée, et particulièrement chère au cœur des chrétiens.
Le Rosaire est une prière orientée par nature vers la paix, du fait même qu’elle est contemplation du Christ, Prince de la paix et « notre paix » (Ep 2, 14). Celui qui assimile le mystère du Christ – et le Rosaire vise précisément à cela – apprend le secret de la paix et en fait un projet de vie. En outre, en vertu de son caractère méditatif, dans la tranquille succession des Ave Maria, le Rosaire exerce sur celui qui prie une action pacificatrice qui le dispose à recevoir cette paix véritable, qui est un don spécial du Ressuscité (cf. Jn 14, 27; 20, 21), et à en faire l’expérience au fond de son être, en vue de la répandre autour de lui.
Le Rosaire est aussi une prière de paix en raison des fruits de charité qu’il produit. S’il est bien récité comme une vraie prière méditative, le Rosaire, en favorisant la rencontre avec le Christ dans ses mystères, ne peut pas ne pas indiquer aussi le visage du Christ dans les frères, en particulier dans les plus souffrants. Comment pourrait-on fixer, dans les mystères joyeux, le mystère de l’Enfant né à Bethléem sans éprouver le désir d’accueillir, de défendre et de promouvoir la vie, en se chargeant de la souffrance des enfants de toutes les parties du monde ? Comment, dans les mystères lumineux, pourrait-on suivre les pas du Christ qui révèle le Père sans s’engager à témoigner de ses « béatitudes » dans la vie de chaque jour ? Et comment contempler le Christ chargé de la Croix et crucifié sans ressentir le besoin de se faire le « Cyrénéen » de tout frère brisé par la souffrance ou écrasé par le désespoir ? Enfin, comment pourrait-on fixer les yeux sur la gloire du Christ ressuscité et sur Marie couronnée Reine sans éprouver le désir de rendre ce monde plus beau, plus juste et plus proche du dessein de Dieu.
Saint Jean-Paul II, Lettre sur le Rosaire, 16 octobre 2002
Le 29 septembre, l’Eglise fête saint Michel et les archanges. Quelques jours après, le 2 octobre, c’est la fête des saints anges gardiens. Ces deux fêtes sont l’occasion de nous poser la question de la place des saints anges dans nos vies. Avons-nous recours à eux ? Pensons-nous à leur confier nos prières ? Savons-nous nous laisser guider par eux ?
Voici 4 citations de saints sur les anges pour nous aider à comprendre de quelle(s) manière(s) ceux-ci peuvent agir dans nos vies :
“Si quelqu'un avait le bonheur de voir tomber le voile qui couvre ses yeux, il verrait avec quelle attention, avec quelle sollicitude les Anges se tiennent au milieu de ceux qui prient, au dedans de ceux qui méditent, sur le lit de ceux qui reposent, sur la tête de ceux qui gouvernent et qui commandent.” (saint Bernard de Clairvaux)
“Aie confiance en ton Ange gardien. Traite-le comme un ami intime : il l'est. Il saura te rendre mille petits services dans les affaires ordinaires de chaque jour.” (saint José Marie Escriva)
“Les Anges sont nos pasteurs ; non seulement ils portent à Dieu nos messages, mais ils nous apportent aussi ceux de Dieu. Ils nourrissent nos âmes de leurs douces inspirations et des communications divines ; en bons pasteurs, ils nous protègent et nous défendent contre les loups, c'est-à-dire contre les démons.” (saint Jean de la Croix)
“[...] notre faiblesse, si des anges gardiens ne lui avaient été donnés, ne pourrait résister aux attaques nombreuses et puissantes des esprits célestes. Elle avait besoin pour cela de l'aide d'une nature supérieure. Nous savons qu'il en est ainsi par les paroles avec lesquelles le Seigneur fortifie Moïse tremblant et craintif : "Mon ange te précédera".” (saint Hilaire)
Profitons de ces fêtes pour apprendre à mieux connaître ces esprits célestes et leur confier nos prières, à travers une neuvaine à saint Michel et aux neuf chœurs des anges ou une prière du matin à son ange gardien. Cela peut aussi être l’occasion de vivre de belles rencontres autour de ces événements avec Hozana !
Alice Ollivier pour Hozana.org
Crédit photos : Benjamín Dominguez, Cathopic
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La Fête du Saint Nom de Marie le 12 septembre est une fête liturgique catholique vécue comme un jour d'action de grâce. Le Père Patrice Véraquin, omv Recteur du Sanctuaire Sainte Rita, nous partage la vision du Père Lanteri, fondateur de la Congrégation des Oblats de la Vierge Marie.
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La rentrée arrive. Que ce soit avec le retour à l’école, la reprise des études ou du travail, le démarrage des activités diverses et variées, le mois de septembre demande une bonne dose d’énergie ! La prière peut nous aider à y faire face :
Bonne reprise !
Alice Ollivier pour Hozana.org
Image par StockSnap de Pixabay
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Père Patrice Véraquin, omv, Recteur du Sanctuaire Sainte Rita souhaite à chacune et à chacun une belle rentrée sous la protection quotidienne du Seigneur.
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