Sainte Rita

Les gagnants du Concours de poésie 2021

rose rouge plume poesie

Cette année, notre concours vous permettait de vous exprimer sur les difficultés rencontrées lors de la pandémie et du confinement.


Après de longues délibérations, le jury a fait son choix parmi les nombreuses œuvres reçues.
Nous adressons toutes nos félicitations aux gagnants, mais aussi à tous les participants !

Les gagnants sont les suivants :

Premier prix : Nicole BARON-FEUCHER

Deuxième prix : Bernadette DEGEZ-ALETRU

Troisième prix : Jean-Marc SENET

Le poème de Nicole BARON-FEUCHER, gagnante du premier prix, sera publié dans la Revue Sainte Rita de Septembre 2021.

 

Voici les textes des lauréats :

Premier prix : Nicole BARON-FEUCHER

Ma profession de foi

Il m’est au fond du cœur, soleil de chaque jour,
Un chant mélodieux, empli de paix, d’amour.
C’est grâce à toi mon Dieu que dans un grand mystère
Se transforment en joies mes heures de misère.

Lorsque triste je suis, prête à désespérer,
Je sens au fond de moi que je peux t’implorer.
Ton esprit me console et sa douce présence
Envahit tout mon être assoiffé d’existence.

Est-ce comme on le dit connaître alors la foi ?
Moi, tout ce que je sais, c’est que je crois en Toi.
Je te remets ainsi très souvent ma souffrance :
Toi seul peut l’apaiser, Maître de l’Espérance.

Tout comme une chanson ourlant alors le gris
De trop vastes instants par la peine assombris
Tu viens me libérer. Ma vie est moins amère :
Je suis sur le chemin que trace ma prière,

Je suis sur le chemin que guide Ta Lumière.

 

Deuxième prix : Bernadette DEGEZ-ALETRU

L’épidémie de la Covid-19 et l’Eucharistie
(comment ma foi m’a soutenue dans cette épreuve)

Il y a 79 ans que j’ai fait ma première Communion à 7 ans et je dois dire que je communie chaque fois que je vais à la messe.
Dans ma vie, c’est seulement pour des raisons de santé que je n’y suis pas allée.
Aussi, quand nous nous sommes retrouvés sans messe donc sans eucharistie pendant plusieurs mois, j’ai ressenti une vraie « famine spirituelle ».
Bien sûr les bonnes âmes vous disent : « Et la communion spirituelle ? ». Mais comme bien des femmes dans l’Evangile, j’ai besoin de « toucher » Jésus !
Bien souvent je porte la communion à ceux qui me le demandent… Mais là, pendant des mois, personne n’est venu me l’apporter…
Bien sûr, il y avait la messe à la radio mais toujours ce manque… Comme si j’assistais à un repas sans y participer : cela donne faim…
Aussi, bien souvent, j’ai pensé aux chrétiens en pays de mission sans messe pendant des mois en Afrique, aux chrétiens en prison comme Saint Jean de la Croix, aux malades, aux handicapés, aux personnes âgées, isolées.
Je ne suis pas seule, il y a beaucoup d’affamés sur la terre… Maintenant cela va mieux.
Jésus a inventé l’Eucharistie : c’est génial ! Mais nous avons besoin de prêtres, beaucoup de prêtres, beaucoup de saints prêtres.
Esprit Saint donne-nous des prêtres !

 

Troisième prix : Jean-Marc SENET

Seigneur, vainqueur du Mal !

Je crois en toi, Seigneur mon Dieu,
Maître du ciel et de la terre.
De cet adversaire insidieux
À la puissance meurtrière
Tu me protèges, tel un Père.
En toi je trouve réconfort
Et nulle crainte ne m’atterre
Car tu es plus fort que la mort !

J’espère en Toi, Seigneur mon Dieu,
Mon roc, mon havre et mon repère.
Contre l’ennemi pernicieux
Et son appétit sanguinaire
Jésus, tu fais de moi ton frère,
Me sauvant toujours et encor.
Tu me nourris, me désaltères,
Car tu es plus fort que la mort !

Je t’aime tant, Seigneur mon Dieu,
Souffle de vie, feu et mystère.
À l’étreinte du grand faucheux,
À sa morsure de vipère,
Tu me soustrais, Esprit prospère,
Me rendant sage, pieux et fort.
Tu me conduis vers ta lumière,
Car tu es plus fort que la mort !

Mon Dieu, unique et trinitaire,
Aucun Mal ne me fera tort.
En Toi je crois, je t’aime et j’espère,
Car tu es plus fort que la mort !
Alleluia ! Christ est ressuscité !

Commentaires  
#1 Nicole 07-06-2021 14:42
Bonjour !
Quelle heureuse nouvelle de votre part de lire votre mail qui m'annonce avoir remporté le concours de poésie 2021 !
Je suis émue comme une petite fille qui aurait reçu un premier prix à la fin de l'année scolaire.
Je vous remercie de m'avoir sélectionnée.
Je félicite les autres concurrents, et les deux personnes qui me suivent.
Sincèrement, Nicole FEUCHER
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Le Christ, Roi d’Amour

Ce dimanche 26 novembre, l’Église clôt l’année liturgique par la solennité du Christ Roi de l’univers : soleil de justice, brûlant d’amour, qui nous jugera sur nos actes d’amour. Peut-être que ces notions de roi et de royaume ne nous disent plus grand-chose aujourd’hui, c'est pourquoi ce texte de Jacques Gauthier, écrivain, conférencier théologien et habitué de retraites spirituelles nous livre un texte explicatif et lumineux à ce propos.

La parole de l'évangile est toujours brûlante d'actualité : « Le Roi dira à ceux qui sont à sa droite : “Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi.” » (Mt 25, 34-37).

La primauté de l’amour
Voilà donc le critère du jugement du roi : des actes concrets de charité et de pardon. En les faisant aux autres, c’est à Jésus Lui-même qu’on le fait. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Le mystique espagnol saint Jean de la Croix disait qu’à la fin de notre vie nous serons jugés sur l’amour.
L’Église acclame le Christ comme le roi de l’univers, mais nous peinons à le voir dans l’itinérant qui pue l’alcool, le drogué qui brûle sa vie, la prostituée qui attend l’aurore, la psychiatrisée qui délire, tous les gens qui désespèrent, jeunes et vieux. Ne sont-ils pas unis au Christ sur la croix ? Ce sont eux, les rejetés, qui nous feront entrer dans le Royaume parce que le Christ s’est identifié à eux. Ils deviennent pour nous un point de contact avec le Roi de l’univers qui a une croix pour trône et des épines pour couronne.

La gloire de Dieu
La gloire de Dieu, c’est l’être humain aimé, secouru, aidé, pardonné, comme nous le rappelle la première lecture : « La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la chercherai. Celle qui est faible, je lui rendrai des forces » (Ez 34, 16). Telle est la manière du Christ d’exercer sa royauté. Il est « le premier-né d’entre les morts » (Col 1, 18), qui règne sur tout l’univers. Par sa mort et sa résurrection, « Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres » (Col 1, 14). Il nous fait entrer dans le Royaume de Dieu avec tous les saints et les anges. Telle est l’espérance chrétienne.
Le bon larron, qui a confessé cette royauté du Christ, fut le premier à y entrer. Il pensait peut-être que ce serait à la fin des temps, mais pour Jésus le salut est maintenant : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Lc 23, 43). Qu’importe où se trouve ce Paradis, l’important c’est le « avec moi ». Être avec le Christ, notre Dieu et notre roi, c’est être pardonné et sauvé, aujourd’hui.

Jacques Gauthier

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L’Icône de Sainte Rita pour le temps de Noël

Une icône de Sainte Rita, réalisée par l’artiste iconographe Caroll Rosso Cicogna, accompagnera les fidèles de Sainte Rita à Nice pour l’Avent et le temps de Noël. Elle restera exposée jusqu’au 2 février 2024. La bénédiction de l’icône aura lieu samedi 2 décembre à 16h30 à l'Église Sainte Rita en présence du Père Yves-Marie LEQUIN, aumônier des artistes du diocèse.

Cette œuvre est insérée dans un panneau abstrait où prédomine le bleu Klein, du nom du célèbre artiste niçois qui réalisa un ex-voto pour le sanctuaire de Cascia, en témoignage de sa dévotion totale envers la Sainte. Dans la revue Sainte Rita de décembre un article complet est consacré à cette création.

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Lâcher prise par la prière

Lâcher prise, combattre l’inquiétude et les angoisses, c’est le désir de beaucoup d’entre nous… Il existe de nombreux exercices de relaxation et de développement personnel pour nous aider à trouver calme et apaisement. Mais savez-vous que la prière est aussi un très bon moyen de lâcher prise et d’atteindre la paix du cœur et de l’esprit ?

Voici quelques idées de prières pour tendre vers ce repos intérieur, tels que le recherchaient déjà les Pères du désert aux premiers temps du christianisme :

La prière de Jésus est une prière courte et simple que l’on peut répéter en la calant sur notre respiration. Notre souffle prend de l’ampleur et les mots viennent nous habiter pleinement. C’est tout notre être qui entre dans la prière : corps, cœur et esprit. Cette prière peut être pratiquée partout, facilement et nous permet de nous ré-ancrer en Jésus.

- La manducation de versets bibliques est une façon de se laisser imprégner et pénétrer par la Parole de Dieu. Il s’agit de savourer chaque mot, leur rythme, leur son, les images et les sensations qu’ils font naître en nous. En choisissant des versets bibliques qui parlent d’abandon, de la confiance en Dieu, du repos qu’il nous offre, nous donnons corps à cette parole vivante.

La contemplation nous permet également d’être davantage dans l’être que dans le faire, de stopper nos agitations pour nous tourner pleinement vers Dieu, ce qu’il nous offre à voir, à vivre. Nous offrir - et offrir au Seigneur - régulièrement quelques minutes dans sa journée pour ne rien faire d’autre qu’observer sa beauté, sa bonté, sa grandeur est profondément ressourçant.

L’action de grâce est aussi un très bon exercice pour apaiser nos cœurs angoissés. En prenant l’habitude de remercier Dieu et en cultivant la gratitude, nous arrêtons de nous focaliser sur ce qui nous manque et voyons combien nous sommes déjà comblés.

Le Seigneur a des projets de paix, de bonheur et de joie pour nous. Laissons-nous guider par lui pour y accéder !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Image par Jose Antonio Alba de Pixabay

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Sainte Rita

La vie de Sainte Rita


Tableau de Rosa Sylvia Guibert (1951)
Eglise de l'Annonciation
Chapelle Sainte Rita, Nice

Sainte Rita, sainte des causes perdues et désespérées, vécut de 1381 à 1457.

Cinq siècles plus tard sa vie continue d’inspirer des millions de personnes à travers le monde. Une vie où se côtoient phénomènes mystiques et simplicité du quotidien, une vie chargée de grandes souffrances mais vécue dans la joie « d’aimer sans compter ».

Jeune fille Rita est déjà toute tournée vers Dieu. Mariée par obligation familiale à un homme rude, elle surmonte par sa douceur et sa patience les difficultés initiales de son mariage. Elle vit dix-huit années de bonheur avec l’homme dont elle aura deux enfants. Elle a 36 ans lorsqu’il est traîtreusement assassiné. Quelques temps plus tard, elle perd ses deux enfants.

Entrée au monastère elle s’immerge dans une intense vie de prière. Son union intime au Christ crucifié se manifeste par le stigmate de l’épine. Elle accueille tous ceux qui viennent demander son aide et sa prière.

Toute la vie de Sainte Rita respire l’amour de Dieu et la confiance totale en sa Providence.

Mourante, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose. Bien qu’en « plein hiver » la parente trouve la rose. Cet épisode est à l’origine de l’image où l’on voit Sainte Rita répandre des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en l’intercession de « la sainte des causes désespérées et des cas impossibles. »

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