Thierry Ligeron, qui collabore à la Revue Sainte Rita, nous parle du Pèlerinage 2017. Une occasion de revivre ce moment de partage et de prière et, pourquoi pas, de participer au Pèlerinage 2018 !
Comme tous les ans, le Père Alain Vaillancourt, Oblat de la Vierge Marie, et moi-même animons un Pèlerinage en Ombrie, dans le centre de l’Italie, sur les pas de sainte Rita à Roccaporena et Cascia, de saint François à Assise et de saint Benoît à Norcia. Bien entendu, nous associons notre chauffeur, Manu, des Phocéens Cars !
Cette année, le Pèlerinage a eu lieu du lundi 17 au vendredi 21 avril pendant l’Octave de Pâques. Nos messes, nos offices et nos célébrations ont donc retenti de victorieux Alléluia !
Le premier jour, lundi, et le dernier jour, vendredi, ce fut le voyage aller-retour. Le deuxième jour, mardi, fut consacré à sainte Rita. Le matin, à Roccaporena, nous avons visité les lieux où a vécu la Sainte (maison natale, maison maritale, église San Montano, Jardin du Miracle…). L’après-midi, à Cascia, nous avons prié dans la Basilique devant la châsse où repose son corps. La Messe fut célébrée en l’honneur de sainte Rita dans la Capelina. Malgré les dégâts dus au tremblement de terre d’octobre 2016, nous avons pu nous rendre dans le monastère où Rita fut religieuse.
Le troisième jour, mercredi, fut dédié à saint François. Le matin, la Messe fut célébrée en l’honneur de saint François dans la Chapelle Sainte-Claire attenante à la Basilique Sainte-Marie-des-Anges. L’après-midi, nous sommes montés à Assise et nous avons visité la Basilique Saint-François où se trouve le corps du Saint. Le quatrième jour, jeudi, à Roccaporena, nous sommes montés le matin au Scoglio, le Rocher de la Prière où se rendait souvent sainte Rita, en méditant le Via Lucis, le Chemin de Lumière. L’après-midi, la Messe fut célébrée en l’honneur de saint Benoît, dans le Sanctuaire de Roccaporena. Ensuite nous nous sommes rendus à Norcia, ville natale de saint Benoît. La ville a beaucoup souffert du tremblement de terre ; la Cathédrale et la Basilique Saint-Benoît sont complètement démolies à part les façades. Cependant, nous avons pu marcher jusqu’au pied de la grande statue du Saint où nous avons prié pour la cité et ses habitants tant éprouvés par le séisme.
Le groupe de pèlerins à Norcia avec le Père Alain et Thierry (avril 2017)
Témoignage de Jean-Michel M. (Nice, Alpes Maritimes)
Bonjour Thierry,
Tout d’abord, je tiens à t’expliquer pourquoi j’ai fait ce voyage à Roccaporena et voir Sainte Rita qui m’a toujours aidé le long de ma vie. Ce Pèlerinage était un vœu que j’avais fait lors de mon voyage de noces il y a trente-six ans ; j’avais été visiter le Sanctuaire de Lisieux où repose Sainte Thérèse et je suis redescendu par Lourdes où a vécu Sainte Bernadette. Je m’étais promis d’aller à Cascia pour remercier Sainte Rita de tout le bonheur qu’elle m’accordait depuis que je la priais mais je n’avais jamais eu l’opportunité de le faire. Fin Octobre 2016, ma fille et son compagnon ont perdu leur chien un Colley Ecossais aux alentours d’Isola 2000. J’ai prié et demandé à Sainte Rita de nous aider à le retrouver. Huit jours après, mon beau-fils, en allant une dernière fois rechercher son chien dans la montagne, a eu le bonheur, en revenant vers son véhicule, de le voir couché à côté et de le trouver en bonne santé. J’ai voulu tenir la promesse faite depuis si longtemps.
Je t’avoue que j’avais une petite angoisse de ce Pèlerinage car je ne connaissais personne, mais la gentillesse, l’amabilité et la camaraderie de tous les Pèlerins et Pèlerines m’ont vite mis à l’aise. Le premier jour au restaurant en discutant, une personne m’a demandé si j’étais sensible, car m’a-t-elle dit, « ici, vous allez pleurer ». En arrivant à Roccaporena, quand je suis rentré dans la Chapelle, j’ai vu le manteau de Sainte Rita et sa Statue souriante, accueillante, apaisante et si belle, tous mes souvenirs bons et moins bons sont remontés à la surface. J’ai eu des petites larmes de bien-être et de bonheur d’avoir enfin exaucé mon désir d’être là. Ensuite, aussi bien dans la prière, que dans la ville où elle a vécu, la Basilique où elle repose, voir sa châsse, tout m’a ému. La journée à Assise, j’aurais aimé pouvoir prendre quelques photos du tombeau de Saint François, mais c’était interdit, tant pis, je l’ai quand même touché, encore troublé mais heureux de ce moment. Mais mon souvenir le plus émouvant c’est la ville de Norcia si triste, déserte, ces habitants sans logement et je prie chaque jour pour eux. Je finirai cette longue lettre, pour vous remercier toi Thierry et Père Alain pour votre écoute, tout au long de ce Pèlerinage qui me donne l’envie de retourner. Merci pour tout.
Témoignage de Régine M. (Sollières-Sardières, Savoie)
Si depuis sept ans, je participe au pèlerinage de Sainte Rita, c’est qu’après avoir marché sur ses pas, prié dans les différents lieux où elle a vécu, je découvre à chaque fois combien sa vie était entièrement tournée vers Jésus par ses gestes, ses rencontres et le soutien qu’elle apportait à toutes les personnes qui vivaient dans son entourage. Elle nous invite dans la même simplicité que ses sœurs du monastère de Cascia qui accueillent de nombreux pèlerins venus des quatre coins de l’horizon. À notre départ de là-bas, tout commence pour les mois qui suivent. C’est avec force, courage et amour que l’Esprit nous aide à affronter la vie de chaque jour avec ses peines, ses joies et aussi la séparation d’êtres chers qui font le passage vers la maison du Père, mais qui demeurent à jamais présents parmi nous par la pensée mais aussi une présence qu’aucun mot ne peut exprimer. Bonne soirée, avec un petit air de la montagne !
"Des enfants qui ont des valeurs et des enfants qui ont de la valeur".
Sophie a rencontré Sylvie Venieris permanente de la structure niçoise Action Catholique des Enfants.
Un reportage où "le je" s'exprime à travers "le jeu".
Le reportage complet est à lire dans la Revue Sainte Rita du mois de Juin 2024
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Padre Pio est un saint italien du XXème siècle. Il est fêté le 23 septembre.
Mystique et thaumaturge, il a écrit de nombreuses prières, notamment à la Vierge Marie et à son ange gardien avec lequel il entretenait une relation forte.
La beauté intérieure des églises et leurs trésors laissent rarement indifférent, observe notre chroniqueur Jean-Étienne Rime. Un vitrail, une statue ou un chapiteau peuvent créer des liens entre visiteurs avertis et touristes curieux : avec notre concours, l’art sacré peut créer du dialogue et poursuivre son œuvre d’évangélisation.
Cet été, certains sont sportifs, d’autres se contentent de la plage et d’autres encore visitent les merveilles de notre pays avec un appétit culturel évident et beaucoup se partagent entre ces différentes activités. Pour eux, la France offre des lieux d’exploration quasi infinis et les sites, monuments, œuvres d’art issus de notre patrimoine chrétien forment un tout essentiel, inévitable pour les laïques militants, indispensable pour les amateurs d’histoire et d’art. En cette période de vacances alors que du temps se libère, l’art sacré nous parle ainsi que sa raison d’être : l’appel à évangéliser.
L’art religieux nous appelle
Que seraient les paysages d’Europe sans l’art sacré ? Églises, cathédrales ou simples chapelle, dans la moindre commune (ou paroisse) l’on trouve une pietà, une conversion de saint Paul ou une Sainte Famille réalisée par un artiste célèbre ou anonyme. Ouvrons la porte d’un musée et si les thèmes sont variés, l’on ne manquera pas une œuvre religieuse de Rubens, de Courbet — qui pourtant n’était pas très religieux — ou de Matisse. Ces tableaux ou sculptures ont été commandés par des princes de sang ou d’Église, des fidèles de toutes conditions pour honorer des lieux de vie et de prière en les marquant de leur foi avec une œuvre qui dépasse le temps humain.
Aujourd’hui, l’art sacré reste une valeur sûre, achetée à prix d’or dans les maisons de ventes aux enchères et l’on peut même s’étonner de l’engouement du Louvre d’Abu Dhabi pour une représentation du Christ. Plus actuel que jamais, l’art religieux nous nous appelle à poursuivre la démarche de cette foule infinie de mécènes et de créateurs au service du Créateur.
Texte et photos extraits de ALETEIA
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Lors de la messe au Timor oriental, François appelle à s’inspirer des petits.
Environ 600 000 personnes étaient réunies pour assister à la messe présidée par le Pape François à quelques kilomètres de la capitale timoraise ce mardi 10 septembre. Dans son homélie, le Saint-Père a réfléchi sur le plus beau don de Dieu, le don de son fils Jésus à l’humanité, qui invite chacun à se faire petit au milieu des petits.
Sous une chaleur écrasante, à 16h30 heure locale, le Pape a présidé la célébration de l’Eucharistie, entouré par près de la moitié de la population est-timoraise réunie sur la place de Taci Tolu.
Reprenant la première lecture tirée du livre d’Isaïe, le Saint-Père a d’abord médité sur la promesse de ce prophète, la naissance d’un enfant. À l’époque d’Isaïe, a rappelé le Pape, Jérusalem était riche matériellement mais pauvre spirituellement. Dressant un parallèle avec aujourd’hui, François a expliqué que dans un monde « où il y a un grand besoin de conversion, de miséricorde et de guérison », ce ne sont ni les armes, ni les troupes ni l’argent, mais bien la naissance d’un enfant qui vient ouvrir « un avenir d’espérance et de joie »
Dieu se fait proche par un enfant
Ensuite, inspiré par l’Évangile de l’Annonciation lu au cours de la messe, dans lequel Marie apprend qu’elle va devenir la mère du Sauveur, le Saint-Père a évoqué la joie qui existe partout dans le monde lorsqu’un enfant nait. Une joie simple et universelle, qui cache un amour encore plus grand, celui de Dieu, a-t-il assuré.
“La proximité de Dieu passe par un enfant, Dieu se fait enfant, et ce n'est pas pour nous étonner ou nous émouvoir, mais pour nous ouvrir à l'amour du Père et nous laisser façonner par lui, pour qu'Il puisse guérir nos blessures, régler nos différends, mettre de l'ordre dans l'existence.”
Texte et photo extraits de Vatican News
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