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Les cloches des églises américaines vont sonner pour la réouverture de Notre-Dame

La conférence des évêques des États-Unis a appelé à faire sonner toutes les cloches des églises américaines à 14h (heure de Washington) à l’occasion de la réouverture de Notre-Dame. Un beau geste d’unité. La France ne sera pas la seule à vibrer à l’unisson lors de la réouverture de Notre-Dame samedi 7 décembre. Les évêques américains ont décidé de s’unir à l’événement en appelant toutes les églises du pays à faire sonner leurs cloches pour célébrer la "résurrection" de la cathédrale, cinq ans après l’incendie. "Unir nos églises locales à la cathédrale Notre-Dame est un signe supplémentaire de notre union avec la fille aînée de l’Église", s’est réjoui Mgr Timothy P. Broglio, archevêque des forces armées des États-Unis et président de la conférence épiscopale du pays. Les Américains, premier donateur Pour mémoire, les Américains ont été profondément émus par l’incendie du 15 avril 2019. 60 millions d’euros ont en effet été versés par quelque 65.000 donateurs américains depuis 2019 pour l’ensemble de la restauration, premier pays donateur après la France. Faire sonner les cloches est plus qu’un geste symbolique. Les cloches de Notre-Dame ont en effet sonné à maintes reprises au cours de l’histoire pour marquer les événements, joyeux ou douloureux comme la Libération ou plus dramatique, l’annonce d’une entrée en guerre. Une occasion pour la population américaine de renouveler cet attachement historique, en mettant à l’honneur cette fois-ci leurs églises qui sonneront pour une joie, celle de la réouverture de Notre-Dame. Texte et photos extraits de ALETEIA  

Les diacres appelés à porter au monde l’espérance qui ne déçoit pas

Le pro-préfet du dicastère pour l'Évangélisation s'est exprimé à Assise lors de la XXIXe Convention nationale promue par la Communauté du Diaconat en Italie. Devant plus de 200 diacres permanents, il a estimé que pour « relever le défi de l'évangélisation à notre époque, il est nécessaire de savoir revêtir le langage de la foi avec les vêtements de l’espérance ». « Prophètes » parce qu'ils sont appelés à « réconforter » ; « semeurs d’espérance » en tant que chrétiens, avec la « responsabilité » de «maintenir vivante» cette espérance qui «permet à la communauté de voir une issue» et une «solution» aux «difficultés» et aux moments de souffrance. C'est par ces mots que Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du dicastère pour l'Évangélisation, a résumé la mission du diaconat dans son discours aux plus de 200 diacres permanents réunis à Assise du 5 au 8 août, à l'occasion de la XXIXe Convention nationale promue par la Communauté du Diaconat en Italie. Prophètes et semeurs d'espérance Réfléchissant sur le thème de la Conférence, "Diacres, prophètes et semeurs d'espérance", Mgr Fisichella s'est tout d'abord arrêté sur le terme « prophétie », « riche de sens et capable d'exprimer au mieux le ministère que les diacres sont appelés à exercer dans le Jubilé de l’Espérance », dans la mesure où ils sont capables de « parler au cœur » et d'indiquer « le chemin à parcourir pour comprendre pleinement le sens de la foi vécue ». Le second mot évoqué par le pro-préfet est « l’espérance » : à l'heure actuelle, « le progrès scientifique et la technologie remplissent nos discours quotidiens » d'espoirs que « nous faisons nôtres », mais qui « malheureusement peuvent facilement être déçus » parce qu'ils «se heurtent à l'impossibilité de se réaliser ». Revêtir la foi des habits de l'espérance Cependant, a poursuivi Mgr Fisichella en se référant à la Bulle d'indiction du Jubilé 2025, Spes non confundit, (L'espérance ne déçoit pas), «la déception qui suit toute illusion non réalisée devient l'outil utile et nécessaire pour orienter notre regard vers ce qu'offre réellement l’Espérance » comprise comme « un appel libre qui part de la révélation de Dieu ». En parcourant les indications et les appels contenus dans la Bulle, on découvre un « engagement de témoignage chrétien qui n'est en rien secondaire », tant il est vrai que l'évangélisation dans ce cas, a-t-il expliqué, «ne suppose pas d'abord la foi et la charité, mais fait de l'espérance sa "première annonce » ». Être évangélisateur aujourd'hui Pour « relever le défi de l'évangélisation à notre époque », estime Mgr Fisichella, «il faut savoir revêtir le langage de la foi des habits de l’espérance ». Ce Jubilé devient « une heureuse occasion pour cela », a-t-il conclu en donnant rendez-vous aux participants pour le Jubilé des diacres, qui aura lieu du 21 au 23 février prochain. Texte et photo extraits de Vatican News  

L’Église au Liban à pied d’œuvre pour aider les déplacés

Déjà plongé dans une grave crise économique, le Liban est le théâtre d’une dramatique aggravation du conflit entre le Hezbollah et Israël. L’Église tente de s’organiser pour venir en aide à près d’un demi-million de Libanais qui ont fui le sud du pays ces derniers jours. « Je suis attristé par les nouvelles en provenance du Liban, où d'intenses bombardements ont causé beaucoup de morts et de destructions ces derniers jours », s’est désolé le Pape François lors de l’audience générale de ce mercredi 25 septembre. L’urgence pour les déplacés En effet, depuis deux jours, plus de 500 personnes sont mortes au Liban dans opération de l’armée israélienne contre le Hezbollah. Pour fuir les raids et protéger leur vie, près de 500 000 Libanais ont fui le sud du pays pour rejoindre les villes plus en sécurité, notamment la capitale. Arrivées à Beyrouth, de nombreuses personnes ne savent pas où aller et beaucoup d’entre elles dorment dans leurs voitures, explique le père Michel Abboud, président de Caritas Liban. Dans les rues encombrées de la ville, les jeunes de Caritas tentent de leur venir en aide en distribuant des sandwichs et de l’eau. Les écoles, dont beaucoup dépendent de l’Église, ont ouvert leurs portes pour accueillir les familles. «Il y a des gens qui ont dormi dans les salons des églises, dans les paroisses, chez les paroissiens», raconte le père Michel Abboud. «Il y a beaucoup de couvents qui ont accueilli des déplacés. Nous nous y préparons depuis le 9 octobre dernier», poursuit-il. Texte et photo extraits de Vatican News  

En octobre, le Pape invite à prier pour la mission partagée de l’Église

Alors que s’ouvre la deuxième session de la XVIe Assemblée du Synode des évêques, le Pape François invite l’Église à prier pour la « mission partagée » entre les prêtres, les religieux et les laïcs. Que l’on soit « chauffeur de bus », « agricultrice » ou «pêcheur», souligne François, chacun est appelé à participer à la mission de l’Église par le témoignage de sa propre vie. « Nous, les prêtres, ne sommes pas les maîtres des laïcs, mais leurs pasteurs ». Par cette phrase, le Pape François résume sa vision de la synodalité et insiste sur l’importance de donner de la place à tous dans l’Église, consacrés comme laïcs. Pour le mois d’octobre, François confie à la prière de l’Église universelle la synodalité et la mission partagée. « Nous sommes tous responsables de la mission de l’Église », commence ainsi le Pape dans la traditionnelle vidéo mensuelle du Réseau mondial de prière du Pape, insistant ensuite : « chacun d’entre nous». Une co-responsabilité Pour le Saint-Père, tous les membres de l’Église ont une égale mission, sans lien hiérarchique mais complémentaire. Pour lui, Jésus a appelé les baptisés « non pas pour que les uns soient supérieurs aux autres, ni pour que les uns soient d’un côté et les autres de l’autre, mais afin que nous nous complétions ». Texte et photo extraits de Vatican News  

Le Pape: «Prier, c'est laisser l'Esprit changer nos cœurs»

Préface du Pape François, dévoilée par le quotidien Avvenire, du livre intitulé « Comme Jésus nous l'a enseigné. La prière des pèlerins de l’espérance » (Éditions San Paolo) est paru le mercredi 9 octobre. Le texte rassemble les réflexions, parfois inédites, du Pape François sur la prière. J'ai appris à prier avec ma grand-mère. C'est elle qui m'a appris à prier et qui m'a donné la dévotion à saint Joseph. Ensuite, les pères spirituels que j'ai eus, tant au séminaire que dans la Compagnie, m'ont aidé à poursuivre l'expérience de la prière. Parmi eux, je voudrais mentionner le père Miguel Angel Fiorito, un jésuite argentin, professeur de philosophie, mais aussi passionné de spiritualité. Ses œuvres ont été publiées en Italie : un grand maître spirituel qui m'a appris à grandir dans ma façon de prier. Il a donné de nombreux cours de spiritualité. Il m'a appris à prier comme un fils et non en cherchant les douceurs de la consolation : comment se fait la prière ? Comment s'habituer à la prière ? Que faire quand il y a de la consolation ou même de la désolation, quand il n'y a pas de désir de prier ? Il a été pour moi un maître de vie spirituelle. Au fil du temps, ma formation à la prière est restée la même. Texte et photo extraits de Vatican News  

François : les choses changent, des femmes ont des hautes responsabilités au Vatican

La Civiltà Cattolica publie l'intégralité de l'entretien de François avec 150 confrères jésuites de Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas au Collège Saint-Michel à Bruxelles en septembre dernier. Le Souverain pontife aborde le thème du rôle des femmes et cite Ursula von der Leyen, puis encourage à « n’avoir peur de rien » et à se rendre aux frontières. Il réitère l'invitation à accueillir et intégrer les migrants : « L’Europe n'a plus d'enfants, elle vieillit. Elle a besoin d’eux ». Le thème des femmes et de leur rôle dans l'Église, qui est revenu à plusieurs reprises au cours du voyage du 26 au 29 septembre au Luxembourg et en Belgique, a également été au cœur de la conversation du Pape François avec les 150 jésuites rencontrés à Bruxelles. La rencontre avec ses frères belges, mais aussi luxembourgeois et néerlandais, a eu lieu au Collège Saint-Michel. Confidentiel, ce temps d’échange s’est déroulé sous forme de questions-réponses sur des thèmes liés à la mission de la Compagnie de Jésus aujourd'hui ou à l'actualité du monde et de l'Église -de la sécularisation à l'inculturation, du Synode aux migrations- et a marqué une respiration avec un chant interprété à la guitare par le supérieur de la région des Pays-Bas, le père Marc Desmet. La Civiltà Cattolica a publié ce mardi le texte intégral du dialogue, dans un article du père Antonio Spadaro qui en souligne la « spontanéité » et l’« immédiateté». L'Église est “femme” « L’Église est femme », a répondu François à la question d'un jésuite sur «la difficulté de donner à la femme une place plus juste et plus adéquate dans l’Église ». « Je vois la femme sur le chemin des charismes, et je ne veux pas limiter le discours sur le rôle des femmes dans l'Église au thème du ministère », a précisé le Pape. En général, a-t-il dit, « le machisme et le féminisme sont des logiques de marché ». Il a souligné qu'il s'efforce actuellement «de plus en plus de faire entrer les femmes au Vatican avec des rôles de plus en plus importants. Et les choses changent : on peut le voir ». Texte et photo extraits de Vatican News  

À Beyrouth, auprès des grands brûlés de la guerre, un apostolat du soin et du lien

Depuis la date fatidique du 23 septembre, le seul centre spécialisé pour les grands brûlés au Liban ne désemplit pas. Témoignage du chirurgien Pierre Yared, directeur de l'hôpital Geitaoui de Beyrouth. C’est une structure unique dans le paysage beyrouthin et levantin. Un îlot de soin et de dévouement qui joue sa survie dans le cyclone meurtrier de la guerre ayant emporté le pays du cèdre depuis l’offensive terrestre israélienne contre le Hezbollah. L’hôpital Geitaoui a été fondé il y a près d’un siècle par les sœurs maronites de la Sainte-Famille. Six religieuses y travaillent encore aujourd’hui. L’unité de soins dédiée aux grands brûlés existe, elle, depuis 25 ans, mais n’a jamais vue autant d’afflux et de gravité qu’en ce début d’automne. « C’est inédit. Parce que, en 2006, lors de la guerre avec Israël, il y a eu quelques brûlés, mais des brûlures au deuxième et troisième degré à 20, 30, 40% au maximum. Actuellement, c'est 50, 60, 70% et nous avons déjà eu cinq décès parmi les brûlés », regrette le docteur Pierre Yared, directeur de l’hôpital universitaire dont cette unité spécialisée est submergée. Des brûlures aux deuxième et troisième degrés D’une capacité initiale de neuf lits, elle est passée à 25 sur demande du ministère de la Santé et un étage de médecine a été transformé en étage dévoué aux brûlés. À mesure que les bombes pleuvent, les patients à la peau noircie s’entassent. Le travail médical devient mission humanitaire. La nuit du début des hostilités, celle du 23 septembre, est demeurée gravée dans la mémoire du chirurgien viscéral : « On a travaillé toute la journée le 23 et la nuit du 23 au 24. Vers 11h du soir, on était tous prêts avec les infirmières, le personnel administratif, à recevoir les brûlés. À partir de minuit, on a commencé à recevoir des brûlés venant de toutes les régions, des civils blessés et brûlés par le raid aérien, en majorité des blessés de deuxième et troisième degrés, des brûlures profondes. Ces patients-là ont une superficie de brûlure de plus de 60% ». Texte et photo extraits de Vatican News  

Enseigner la paix en temps de guerre au Proche-Orient

Alors que la guerre menée par Israël après les attaques du 7 octobre 2023 se poursuit dans la bande de Gaza et a maintenant gagné le Liban, enseigner la paix aux enfants semble une gageure. Pourtant, les écoles catholiques dans les Territoires palestiniens et au Liban tentent de poursuivre leur mission éducative malgré les épreuves. Un an que les bombes israéliennes déferlent sur la bande de Gaza, un an que les enfants du territoire palestinien ne vont pas à l’école, leur établissement ayant été détruit ou endommagé, leur famille poussée à l’exode, tentant de trouver un refuge temporaire dans un coin de l’enclave. Dans ce contexte, la paroisse catholique de la Sainte-Famille à Gaza, a été en partie préservée. Elle abrite depuis douze mois 700 personnes dont 150 enfants dont il faut assurer l’éducation. « On essaie, avec les professeurs qui résident dans l’école, de maintenir une école normale, explique le père Yacoub Rafidi, directeur des écoles catholiques pour le Patriarcat latin de Jérusalem. C’est très difficile, très difficile, insiste-t-il, à cause des bombardements, du manque d’eau et de nourriture ». Parler de paix dans ces conditions est donc un défi. À Gaza, c’est une gageure, en Cisjordanie, c’est très délicat, poursuit le père Yacoub. «20% des élèves ont besoin de traitements psychologiques, à cause du bruit, du conflit, des destructions, et de la guerre en elle-même », constate-t-il, sans oublier « une situation économique très très difficile ». « Beaucoup d’étudiants ne peuvent pas payer leurs frais de scolarité », regrette-t-il. Texte et photo extraits de Vatican News  

Le Synode, une opportunité dans la diversité

L'inclusion des personnes en situation de handicap, le rôle des femmes, la situation climatique dramatique au Brésil sont autant de sujets qui ont été abordés lors de la conférence de presse du Synode ce mardi 15 octobre. Les travaux synodaux ont débuté dans la salle Paul VI par le souvenir de José Carlos de Sousa, le poète brésilien qui a vécu dans la pauvreté sous la colonnade de la place Saint-Pierre, décédé en août et dont les funérailles ont été célébrées ce mardi matin. Le préfet du dicastère pour la Communication a indiqué qu’hier ainsi que ce mardi, 347 personnes étaient engagées dans les travaux des cercles mineurs. Des lieux relationnels comme espaces de rencontre En particulier, « ce matin, il y a eu la prière et la méditation de Mère Maria Ignazia Angelini et l'intervention du cardinal Hollerich », a souligné la secrétaire de la Commission pour l'information. Concernant la méditation de la bénédictine, Sheila Pires a souligné quelques points. Tout d'abord, l’importance « des racines ecclésiales », à savoir que « l’Église doit s'incarner dans un contexte concret ». Ensuite, « le dynamisme de l'Évangile », avec « des lieux de relation qui représentent des espaces de rencontre humaine où l'Évangile peut être vécu et annoncé ».  Une vision dynamique Dans son rapport, le cardinal Hollerich a souligné l'importance de la troisième partie de l'Instrumentum laboris, consacrée aux lieux. Il s'agit d'une discussion sur le caractère concret des lieux de mission, avec un regard sur les villes et les mégapoles, dans une vision non statique mais dynamique qui inclut également les migrations. Il s'agit également d'une réflexion sur les « territoires où marcher ensemble », « les liens qui façonnent l'unité de l’Église » et «le service à l'unité de l'évêque de Rome». Ce module, a souligné le cardinal rapporteur général dans son intervention, « nous invite à considérer la concrétude des contextes dans lesquels les relations sont vécues, contre l'idée d'un universalisme abstrait ». Il a ajouté, que « l’Église ne peut être comprise sans être enracinée dans un lieu et dans une culture ». Texte et photo extraits de Vatican News  

Messe de canonisation : « le service est le mode de vie chrétien »

Au cours de la messe de canonisation de 14 nouveaux saints ce dimanche 20 octobre sur la place Saint-Pierre de Rome, le Pape François a insisté sur la nécessité d’apprendre le service « selon le style de Jésus ». Ainsi, « chaque geste d'attention et de soin, chaque expression de tendresse, chaque œuvre de miséricorde devient un reflet de l'amour de Dieu », a-t-il assuré. Après la formule de canonisation prononcée pour les onze martyrs de Damas et des trois fondateurs de communautés religieuses et missionnaires (Joseph Allamano, Elena Guerra, Marie-Léonie Paradis), ce dimanche 20 octobre, le Pape François a médité sur leur vie des « serviteurs fidèles » qui ont suivi « le style de Jésus ». “Le service naît de l'amour et l'amour ne connaît pas de frontières, il ne fait pas de calculs, il dépense et donne. Il ne se contente pas de produire pour obtenir des résultats, ce n'est pas une performance occasionnelle, c'est quelque chose qui naît du cœur, un cœur renouvelé par l'amour et dans l'amour.” 14 nouveaux saints : « des serviteurs fidèles » Le Pape François a terminé son homélie en évoquant les 14 nouveaux saints, canonisés au début de la messe, des « serviteurs fidèles » qui ont vécu le style de Jésus. Les onze martyrs de Damas et les trois fondateurs de communautés « n’ont pas nourri en eux des désirs mondains et des envies de pouvoir mais, au contraire, ils se sont faits servants de leurs frères et sœurs, créatifs dans le bien, fermes dans les difficultés, généreux jusqu'au bout », a conclu le Saint-Père. Texte et photo extraits de Vatican News  

Au Sud-Liban, l’Église tente de pallier les carences de l’État

Depuis un mois plongé dans « une vague féroce de la guerre », le sud du Liban subit les échanges de missiles entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Mgr Charbel Abdallah, archevêque maronite de Tyr, explique la tentative de l’Église d’assurer les besoins vitaux des personnes restées sur place et de continuer à offrir les sacrements aux chrétiens. « Depuis un mois, la guerre s’est intensifiée et nous sommes passés à une deuxième vague très féroce de la guerre », témoigne Mgr Charbel Abdallah. En effet, après les explosions des bipeurs puis des talkies-walkies des hommes du Hezbollah à la mi-septembre 2024, le conflit entre le mouvement chiite et Israël s’est brusquement ravivé. Ce dimanche 20 octobre, l’armée libanaise a annoncé la mort de trois de ses soldats le long de la frontière avec l’État hébreu. « La présence des chrétiens est très risquée » L’archevêque maronite de Tyr explique qu’en un mois, «il y a eu trois ou quatre paroisses qui ont été intégralement vidées de leurs habitants ». « Dans mon diocèse, environ 70% des paroissiens ont quitté leur paroisse pour venir s'installer au centre du pays, surtout à Beyrouth ». Parmi ceux qui restent, beaucoup n’ont pas de famille à Beyrouth, ou sont tout simplement attachés à leurs terres. Mgr Charbel Abdallah mentionne même certains chrétiens ayant fui à Beyrouth, revenus chez eux dans le Sud-Liban quelques semaines plus tard. Texte et photo extraits de Vatican News  

Jubilé : le Pape ouvrira une Porte Sainte en prison le 26 décembre

Le Saint-père avait annoncé qu’il poserait ce geste dans la bulle d'indiction du Jubilé, « Spés non confundit». Il se rendra dans la prison romaine de Rebbibia le jour de la saint Etienne. Mgr Fisichella l’a confirmé lundi 28 octobre au cours d’une conférence de presse sur les rendez-vous de l’Année sainte. En accord avec les autorités italiennes, des parcours de réinsertion seront mis en place pour plusieurs détenus en 2025. Ce sera sa quinzième visite en prison, à l’occasion d'un des moments les plus significatifs de son pontificat. Deux jours après l’ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, le Pape François ouvrira le 26 décembre, en la fête de saint Étienne, une Porte Sainte dans le centre pénitencier de Rebibbia, à Rome. Le Pape s’y rendra en « pèlerin de l’espérance ». Il souhaite y exprimer sa proximité aux détenus de toutes les prisons du monde. «Spés non confundit» Signe tangible de la proclamation d'espérance qu'apporte le Jubilé, ce geste avait été annoncé par François lui-même dans la bulle d'indiction de l'Année sainte « Spés non confundit». Au point 10, le Pape, qui appelle à des conditions de vie dignes pour tous ceux qui sont «privés de liberté» et qui «expérimentent chaque jour, outre la dureté de l'emprisonnement, le vide affectif, les restrictions imposées et, dans de nombreux cas, le manque de respect», écrit: «Afin d'offrir aux détenus un signe concret de proximité, je souhaite moi-même ouvrir une Porte Sainte dans une prison, afin qu'elle soit pour eux un symbole qui leur permette de regarder l'avenir avec espoir et un engagement renouvelé dans la vie». La date et le lieu de l’ouverture de cette Porte Sainte en prison ont été annoncés lundi 28 octobre par Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du dicastère pour l'Évangélisation, lors d’une conférence de presse sur les rendez-vous jubilaires en Salle de presse du Saint-Siège. La Porte Sainte de Bangui Cette visite à Rebibbia est également une nouveauté par rapport à la tradition séculaire des Jubilés qui avait toujours vu le Pape ouvrir uniquement la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre et des quatre basiliques papales. En 2015, François avait déjà décidé d’ouvrir une Porte Sainte loin de Rome, dans la cathédrale de Bangui, lors d’un voyage apostolique en République centrafricaine. Ce fut le coup d’envoi du Jubilé extraordinaire sur la miséricorde. Texte et photo extraits de Vatican News