Une messe célébrée à l’intention d’un défunt a une valeur inestimable : c’est l’Amour du Christ qui le rejoint et le libère.
Vous pouvez Inscrire une personne à la Fondation des Messes perpétuelles et quotidiennes ou bien faire célébrer une Messe Ordinaire.
C’est une pratique qui étonne les non-croyants. Est-il bien utile de faire célébrer une messe pour ceux qui sont morts ? Pourquoi prier pour ceux qui ne sont plus parmi nous ?
C’est pourtant une dévotion essentielle. Illustrant le grand mystère de la communion des saints, elle soulage les souffrances des défunts qui se purifient dans le purgatoire avant de pouvoir accéder au Paradis.
C’est ce que rappelle le Catéchisme de l’Église catholique : « Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel ». L’Église insiste sur la puissance du sacrifice eucharistique pour obtenir cette libération, mais elle « recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts ». En France, un sanctuaire est dédié depuis plus de cent ans aux âmes du purgatoire, c’est la basilique Notre-Dame de Montligeon.
Une belle occasion de prière
Le 2 novembre, après avoir fêté dans la joie la fête de tous les saints, l’Église « intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d’entrer dans la Gloire », selon la belle définition du martyrologe de Solesmes. Ce jour de prière pour les défunts est à l’origine une dévotion clunisienne qui s’est vite étendue à l’ensemble de l’Église, à mesure que se développait la compréhension du purgatoire. Pour chaque famille, ce jour peut-être à la fois l’occasion de prier et de se souvenir des parents, grands-parents et proches défunts. Se rendre sur la tombe familiale la plus proche, avec des fleurs fraîches ou de petites bougies permet aux petits comme aux grands d’honorer la mémoire de ceux qui leur transmirent une large part de ce qu’ils sont.
L’espérance du Ciel
Offrir des messes pour les défunts n’est pas une preuve de superstition, mais un acte fort qui œuvre à la libération rapide des défunts et confirme l’espérance du ciel dans le cœur de tous les vivants. C’est le cri plein de joie que lançait saint Cyprien au IIIe siècle : « Notre patrie, c’est le ciel… Là un grand nombre d’êtres chers nous attend, une immense foule de parents, de frères et de fils nous désire ; assurés désormais de leur salut, ils pensent au nôtre… Hâtons-nous d’arriver à eux, souhaitons ardemment d’être vite auprès d’eux et d’être vite auprès du Christ ». Bloy, Péguy comme Bernanos furent profondément habités par la réversibilité des mérites et rappelèrent, tout au long de leur œuvre, que l’on ne se sauve jamais seul. En maintenant vive cette tradition liturgique, nous contribuerons à faire pleuvoir du ciel les grâces obtenues par l’intercession des « libérés ».
Thomas Renaud
Chaque 8 décembre, l’Église Catholique célèbre l'Immaculée Conception. Pour nous accompagner lors de cette fête inspirons nous du magnifique texte du Pape François « Tu es la Toute Belle, ô Marie ! »
Vierge Sainte et Immaculée, à Toi, qui es l’honneur de notre peuple et la gardienne prévenante de notre ville, nous nous adressons avec confiance et amour.
Tu es la Toute Belle, ô Marie ! Le péché n’est pas en Toi.
Suscite en nous tous un désir renouvelé de sainteté : que la splendeur de la vérité brille en nos paroles, que le chant de la charité résonne en nos œuvres, que pureté et chasteté habitent notre corps et notre cœur, que toute la beauté de l’Évangile soit présente en notre vie.
Tu es la Toute Belle, ô Marie ! La Parole de Dieu s’est faite chair en Toi.
Aide-nous à demeurer à l’écoute attentive de la voix du Seigneur : que le cri des pauvres ne nous laisse jamais indifférents, que la souffrance des malades et des nécessiteux ne nous trouve pas distraits, que la solitude des personnes âgées et la fragilité des enfants nous touchent, que chaque vie humaine soit toujours aimée et vénérée par nous tous.
Tu es la Toute Belle, ô Marie ! En toi se trouve la joie parfaite de la vie bienheureuse avec Dieu.
Fais que nous ne perdions pas le sens de notre chemin sur la terre : que la douce lumière de la foi éclaire nos journées, que la force consolante de l’espérance oriente nos pas, que la chaleur contagieuse de l’amour anime notre cœur, que nos yeux à tous restent bien fixés là, en Dieu, où se trouve la vraie joie.
Tu es la Toute Belle, ô Marie ! Écoute notre prière.
Exauce notre supplication : que la beauté de l’amour miséricordieux de Dieu en Jésus soit en nous, que cette beauté divine nous sauve, sauve notre ville, sauve le monde entier. Amen.
Pape François
« Tu es la Toute Belle, ô Marie ! » - 8 décembre 2013
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Ce dimanche 26 novembre, l’Église clôt l’année liturgique par la solennité du Christ Roi de l’univers : soleil de justice, brûlant d’amour, qui nous jugera sur nos actes d’amour. Peut-être que ces notions de roi et de royaume ne nous disent plus grand-chose aujourd’hui, c'est pourquoi ce texte de Jacques Gauthier, écrivain, conférencier théologien et habitué de retraites spirituelles nous livre un texte explicatif et lumineux à ce propos.
La parole de l'évangile est toujours brûlante d'actualité : « Le Roi dira à ceux qui sont à sa droite : “Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi.” » (Mt 25, 34-37).
La primauté de l’amour
Voilà donc le critère du jugement du roi : des actes concrets de charité et de pardon. En les faisant aux autres, c’est à Jésus Lui-même qu’on le fait. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Le mystique espagnol saint Jean de la Croix disait qu’à la fin de notre vie nous serons jugés sur l’amour.
L’Église acclame le Christ comme le roi de l’univers, mais nous peinons à le voir dans l’itinérant qui pue l’alcool, le drogué qui brûle sa vie, la prostituée qui attend l’aurore, la psychiatrisée qui délire, tous les gens qui désespèrent, jeunes et vieux. Ne sont-ils pas unis au Christ sur la croix ? Ce sont eux, les rejetés, qui nous feront entrer dans le Royaume parce que le Christ s’est identifié à eux. Ils deviennent pour nous un point de contact avec le Roi de l’univers qui a une croix pour trône et des épines pour couronne.
La gloire de Dieu
La gloire de Dieu, c’est l’être humain aimé, secouru, aidé, pardonné, comme nous le rappelle la première lecture : « La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la chercherai. Celle qui est faible, je lui rendrai des forces » (Ez 34, 16). Telle est la manière du Christ d’exercer sa royauté. Il est « le premier-né d’entre les morts » (Col 1, 18), qui règne sur tout l’univers. Par sa mort et sa résurrection, « Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres » (Col 1, 14). Il nous fait entrer dans le Royaume de Dieu avec tous les saints et les anges. Telle est l’espérance chrétienne.
Le bon larron, qui a confessé cette royauté du Christ, fut le premier à y entrer. Il pensait peut-être que ce serait à la fin des temps, mais pour Jésus le salut est maintenant : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Lc 23, 43). Qu’importe où se trouve ce Paradis, l’important c’est le « avec moi ». Être avec le Christ, notre Dieu et notre roi, c’est être pardonné et sauvé, aujourd’hui.
Jacques Gauthier
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Une icône de Sainte Rita, réalisée par l’artiste iconographe Caroll Rosso Cicogna, accompagnera les fidèles de Sainte Rita à Nice pour l’Avent et le temps de Noël. Elle restera exposée jusqu’au 2 février 2024. La bénédiction de l’icône aura lieu samedi 2 décembre à 16h30 à l'Église Sainte Rita en présence du Père Yves-Marie LEQUIN, aumônier des artistes du diocèse.
Cette œuvre est insérée dans un panneau abstrait où prédomine le bleu Klein, du nom du célèbre artiste niçois qui réalisa un ex-voto pour le sanctuaire de Cascia, en témoignage de sa dévotion totale envers la Sainte. Dans la revue Sainte Rita de décembre un article complet est consacré à cette création.
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Lâcher prise, combattre l’inquiétude et les angoisses, c’est le désir de beaucoup d’entre nous… Il existe de nombreux exercices de relaxation et de développement personnel pour nous aider à trouver calme et apaisement. Mais savez-vous que la prière est aussi un très bon moyen de lâcher prise et d’atteindre la paix du cœur et de l’esprit ?
Voici quelques idées de prières pour tendre vers ce repos intérieur, tels que le recherchaient déjà les Pères du désert aux premiers temps du christianisme :
- La prière de Jésus est une prière courte et simple que l’on peut répéter en la calant sur notre respiration. Notre souffle prend de l’ampleur et les mots viennent nous habiter pleinement. C’est tout notre être qui entre dans la prière : corps, cœur et esprit. Cette prière peut être pratiquée partout, facilement et nous permet de nous ré-ancrer en Jésus.
- La manducation de versets bibliques est une façon de se laisser imprégner et pénétrer par la Parole de Dieu. Il s’agit de savourer chaque mot, leur rythme, leur son, les images et les sensations qu’ils font naître en nous. En choisissant des versets bibliques qui parlent d’abandon, de la confiance en Dieu, du repos qu’il nous offre, nous donnons corps à cette parole vivante.
- La contemplation nous permet également d’être davantage dans l’être que dans le faire, de stopper nos agitations pour nous tourner pleinement vers Dieu, ce qu’il nous offre à voir, à vivre. Nous offrir - et offrir au Seigneur - régulièrement quelques minutes dans sa journée pour ne rien faire d’autre qu’observer sa beauté, sa bonté, sa grandeur est profondément ressourçant.
- L’action de grâce est aussi un très bon exercice pour apaiser nos cœurs angoissés. En prenant l’habitude de remercier Dieu et en cultivant la gratitude, nous arrêtons de nous focaliser sur ce qui nous manque et voyons combien nous sommes déjà comblés.
Le Seigneur a des projets de paix, de bonheur et de joie pour nous. Laissons-nous guider par lui pour y accéder !
Alice Ollivier pour Hozana.org
Image par Jose Antonio Alba de Pixabay
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