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Actualités

Homélie de Mgr Bernard Barsi, archevêque du diocèse de Monaco

Au surlendemain de la Pentecôte où nous avons célébré la venue de l’Esprit Saint sur les disciples, nous avons découvert que l’Esprit de Dieu a fait des Apôtres de Jésus, des hommes nouveaux qui n’ont plus peur d’annoncer la mort et la résurrection de Jésus. Des hommes nouveaux capables de s’engager dans la mission de l’Eglise. Oui, à la Pentecôte, nous avons vu l’Esprit à l’œuvre dans le monde et nous avons rendu grâce à Dieu. Ce matin, en ce 22 mai, nous contemplons encore les fruits de l’Esprit en la personne de Sainte Rita de Cascia. Dans sa vie comme dans sa mort, cette femme a marché sous la conduite de l’Esprit Saint. Elle a rendu gloire à Dieu, en portant ces fruits de l’Esprit que Saint Paul évoquait dans sa lettre aux Galates : « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5, 22-23). Margherita (avec le diminutif de Rita) a vécu à la fin du XIVe et au début du XVe siècle. C’est une fille de l’Ombrie, cette terre d’Italie qui a donné tant de grands saints à l’Eglise : Saint François d’Assise, Sainte Claire, Saint Benoît, Sainte Scholastique, Sainte Angèle de Foligno. Dans sa jeunesse, elle a baigné dans un climat d’amour de Dieu et des autres. Elle saura maintenir sa confiance au Seigneur malgré les terribles malheurs qui vont s’abattre sur elle : on la contraint à épouser un homme dur qui sera assassiné. Ses deux garçons emplis de haine envers l’assassin de leur père voudront le venger. Rita cherchera à les dissuader et à les conduire sur la voie du pardon. Ils mourront peu de temps après s’être réconciliés avec Dieu et leur mère. Voilà Rita, veuve, sans enfant, elle veut entrer au monastère des religieuses Augustines de Cascia qu’elle connaît bien, mais elle est éconduite, l’Ordre religieux interdit de recevoir une veuve, mais là n’est pas la vraie raison. En fait, les sœurs craignent d’être mêlées de près ou de loin aux représailles de la famille de l’époux de Rita qui recherchent toujours les meurtriers pour leur faire payer leur crime. Finalement Rita, avec ténacité et prière, va obtenir la difficile réconciliation entre les deux familles ennemies. A 36 ans, elle peut donc entrer au monastère. Elle y restera 40 ans, où elle se consacrera à la prière et au service des plus pauvres. Désirant s’associer aux souffrances du Christ, elle fut stigmatisée et porta à son front une plaie incurable, comme la marque d’une épine de la couronne de Jésus.Au moment de sa mort, Rita demanda à sa cousine d’aller lui cueillir une rose. Depuis, cette fleur est devenue le signe des grâces que Dieu continue de répandre par l’intercession de notre sainte… Quand on évoque la vie de sainte Rita, nous sommes stupéfaits par les douleurs qu’elle a endurées dans son âme et dans sa chair. Ses projets de vie sont bafoués, son mariage est un désastre mais elle reste fidèle, son mari est assassiné, ses enfants enracinés dans un esprit de vendetta, ils meurent jeunes emportés par la maladie, elle vit dans un climat de violence inouïe, elle se retrouve seule au milieu des querelles familiales, les religieuses ne veulent pas d’elle, et pourtant « ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi » (1 Co 1). Rita a toujours gardé confiance dans le Seigneur, forte de sa foi elle a tenu bon, les épreuves n’ont pu éteindre l’amour de Dieu qui était dans son cœur, c’est pourquoi elle est devenue la sainte patronne des causes désespérées et des choses impossibles. La sainteté de Rita, l’héroïcité de ses vertus paraissent inaccessibles à la plupart d’entre nous. Nous l’admirons sans pouvoir l’imiter et pourtant Dieu nous appellent tous à la sainteté. Ecoutons l’Apôtre Pierre : « A l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute vote conduite, parce qu’il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint » (1 P 1, 15). Le 19 mars dernier, le Pape François, le successeur de l’Apôtre Pierre a adressé à l’Eglise universelle, une exhortation apostolique, un même appel à la sainteté dans le monde actuel. Ce très beau texte du Saint-Père nous dit que Dieu veut que nous soyons saints car le Seigneur n’attend pas de nous que nous ayons une existence médiocre, le Seigneur veut que notre vie soit remplie d’amour et de joie. Comment parvenir à la sainteté ? Un évêque vietnamien emprisonné pour sa foi au Christ Jésus nous a donné une réponse : être saint, c’est accomplir les actes ordinaires de la vie de façon extraordinaire. Et le Pape dans son exhortation nous livre quelques exemples concrets et simples : « Cette sainteté à laquelle le Seigneur nous appelle grandira par des petits gestes. La dame qui va au marché et qui en parlant avec sa voisine refuse de critiquer et de dire du mal des autres. La maman fatiguée qui rentre du travail et qui en rentrant à la maison prend le temps d’écouter avec patience et affection son enfant. La personne qui se souvient de l’amour de la Vierge Marie, prend le temps de prier le chapelet, l’autre qui dans la rue s’arrête pour rencontrer un pauvre. Voilà des gestes qui nous mettent sur la route de la sainteté. Rappelons-nous la parabole de Jésus et sa conclusion : « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Mt 25, 21). Relever les défis du quotidien, nous permettra de relever, comme sainte Rita, les grands défis qui peuvent se présenter à nous. La sainteté se vit au quotidien, dans nos familles, sur nos lieux de travail ou de loisirs, partout nous sommes appelés à nous laisser conduire par l’Esprit Saint, nous sommes invités à laisser la grâce de notre baptême porter du fruit en nous en chacun de nous.Le Pape indique que le véritable chemin de la sainteté, c’est la pratique journalière de l’évangile des Béatitudes : aimer Dieu de tout son cœur, pardonner, servir les plus petits et les plus pauvres, construire la paix, pratiquer la justice et le partage, accueillir l’étranger, visiter le malade, témoigner de sa foi dans le monde. Etre saint, c’est placer Dieu et les autres au centre de sa vie, c’est accomplir les actes ordinaires de la vie de façon extraordinaire.La sainteté, nous ne la trouvons pas en accumulant des actions caritatives ou en multipliant les prières. Rita s’en est remis totalement au Seigneur car la sainteté c’est une grâce que Dieu nous donne : « sans moi, vous ne pouvez rien faire », nous dit Jésus. Cette grâce, nous l’accueillons et la développons par communion avec le Dieu Trois fois saint. La lecture et la méditation de la Parole de Dieu nous fait découvrir l’amour et la volonté de Dieu sur nous et sur le monde… Combien parmi nous possède une Bible ou le livre des évangiles ? Combien ouvre régulièrement leur Bible pour méditer la Parole de Dieu ? La communion avec Dieu nous la renforçons dans les sacrements de l’Eglise : la messe du dimanche et le sacrement de la réconciliation, c’est-à-dire la confession de nos péchés. Sainte Rita était une femme de prière. Elle savait écouter Dieu et lui parler. Elle prenait des temps de silence pour le louer et l’adorer. Enfin, la sainteté se réalise avec et dans l’Eglise. Dans nos paroisses et mouvements chrétiens, ces communautés d’hommes et de femmes désireux d’être des disciples-missionnaires de Jésus. Ensemble, annoncent et proclament l’Evangile à tous les hommes, spécialement ceux qui sont loin de Jésus non par la distance géographique mais dont le cœur est loin de Lui. Frères et sœurs, nous avons besoin de la force de Dieu pour vivre dans la sainteté, car le mal, le péché cherchent à nous détourner de notre vocation. L’Apôtre Pierre nous met en garde : « Veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui avec la force de la foi » (1 P 5, 8-9). En ce jour de joie et de fête, demandons à Sainte Rita de Cascia de promouvoir en nous le désir de sainteté. Avec la force de sa foi, elle a résisté au mal.Avec Sainte Rita, avec la Vierge Marie la sainte parmi les saints, avec tous les saints du ciel qui constituent cette foule innombrable que nul ne peut dénombrer, aidons-nous à devenir saints. Alors nous partagerons éternellement le bonheur et la gloire de Dieu notre Père.

Photos de la Fête de Sainte Rita 2018

Le Père Patrice Véraquin, omv, Recteur de notre église Le P. François-Régis Jamain, Curé de Notre Dame du Vœux célèbre la messe de 8h30 Monseigneur Bernard Barsi, Archevêque du diocèse de Monaco Monseigneur Bernard Barsi, Archevêque du diocèse de Monaco Monseigneur Bernard Barsi, Archevêque du diocèse de Monaco La bénédiction des roses La bénédiction des roses Notre ami Julien, suivi de Monseigneur Barsi, pendant la bénédiction des roses La bénédiction des roses L'autel fleuri par le Frère Georges et notre ami Julien Le Père Aloysius Ebonine, Monseigne Bernard Barsi et le Père Patrice Véraquin Le tableau de Sainte Rita dans notre église de Nice (function($){ // get the images of the gallery and replace it by a canvas of the same size to fix the problem with overlapping images on load. $('img[width][height]:not(.wk-overlay-panel)', $('#wk-gridecd')).each(function() { var $img = $(this); if (this.width == 'auto' || this.height == 'auto' || !$img.is(':visible')) { return; } var $canvas = $('').attr({width:$img.attr('width'), height:$img.attr('height')}), img = new Image, release = function() { $canvas.remove(); $img.css('display', ''); release = function(){}; }; $img.css('display', 'none').after($canvas); $(img).on('load', function(){ release(); }); setTimeout(function(){ release(); }, 1000); img.src = this.src; }); })(jQuery);

Homélie du Père Alain Vaillancourt - 21 Mai 2018

Dans l’exhortation apostolique : Soyez dans la joie et l’allégresse (Gaudete et exultate dont le thème est la sainteté) le Pape François écrit : « J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire. Dans cette constance à aller de l’avant chaque jour, je vois la sainteté de l’Église militante. C’est cela, souvent, la sainteté "de la porte d’à côté", de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu. » Rita a été cette sainte de la porte d’à côté, (et ses parents aussi). À Roccaporena : jeune fille, épouse, mère, veuve, tâches quotidiennes : les courses, jardin, lessive, cuisine, visite des malades au Lazaretto, prière à l’église San Montano, au Scoglio…) Pendant quarante ans elle a été la sainte de la porte d’à côté avant d’être, au monastère des Augustiniennes de Cascia, la sainte de la cellule d’à côté… Poursuivant sa réflexion sur la sainteté, le Saint Père écrit : « Jésus a expliqué avec grande simplicité ce que veut dire être saint, et il l’a fait quand il nous a enseigné les béatitudes. Elles sont comme la carte d’identité du chrétien. Donc, si quelqu’un d’entre nous se pose cette question, "comment fait-on pour parvenir à être un bon chrétien ?”, la réponse est simple : il faut mettre en œuvre, chacun à sa manière, ce que Jésus déclare dans le sermon des béatitudes. À travers celles-ci se dessine le visage du Maître que nous sommes appelés à révéler dans le quotidien de nos vies. Tous les saints illustrent les béatitudes, mais chacun à sa manière… Souvent, il y en a une qui ressort davantage. Pour saint François d’Assise, c’était la première béatitude : « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ». Cette pauvreté qu’il chérissait tant et qu’il appelait « sa dame de cœur ». Pour Rita, ça pourrait être : « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ». La façon dont elle réagit à l’assassinat de son mari en témoigne. « On ignore l’identité de l’assassin, mais l’on sait que Rita a reconnu le visage du criminel et a trouvé la force de taire son nom, malgré sa belle-famille qui la harcelait pour qu’elle le révélât » (Sainte Rita, la rose de l’Ombrie, p. 47). Une belle-famille qui ne voulait pas tant la justice que la vendetta. Digne fille d’Antonio et Amata Lotti, eux-mêmes des « pacificateurs » dans leur commune, (ils jouaient le rôle de médiateurs en cas de litiges et de disputes publiques, on les appelait ‘porte-paix du Christ’), Rita a beaucoup travaillé et prié pour réconcilier sa famille (Lotti) avec celle de son mari (Mancini), et elle réussit comme en témoigne un document dûment signé devant notaire, selon la coutume de l’époque. Elle a aussi beaucoup prié pour que ses fils (Gian Giacomo et Paolo Maria) ne tombent pas dans la spirale infernale de la vendetta. Dans son exhortation apostolique : Soyez dans la joie et l’allégresse (Gaudete et exultate) le Pape François écrit : « Cette béatitude - "Heureux les artisans de paix…" - nous fait penser aux nombreuses situations de guerre qui se répètent. En ce qui nous concerne, il est fréquent que nous soyons des instigateurs de conflits ou au moins des causes de malentendus. Par exemple, quand j’entends quelque chose de quelqu’un, que je vais voir une autre personne et que je le lui répète ; et que j’en fais même une deuxième version un peu plus étoffée et que je la propage. Et si je réussis à faire plus de mal, il semble que cela me donne davantage de satisfaction. Le monde des ragots, fait de gens qui s’emploient à critiquer et à détruire, ne construit pas la paix. Ces gens sont au contraire des ennemis de la paix et aucunement bienheureux. (Ce n’est certainement pas le cas de Rita…) Les pacifiques sont source de paix, ils bâtissent la paix et l’amitié sociales. À ceux qui s’efforcent de semer la paix en tous lieux, Jésus a fait une merveilleuse promesse : « Ils seront appelés fils de Dieu ». (Ça, c’est bien Rita !) … Il n’est pas facile de bâtir cette paix évangélique qui n’exclut personne mais qui inclut également ceux qui sont un peu étranges, les personnes difficiles et compliquées, ceux qui réclament de l’attention, ceux qui sont différents, ceux qui sont malmenés par la vie, ceux qui ont d’autres intérêts. C’est dur (Rita en sait quelque chose…) et cela requiert une grande ouverture d’esprit et de cœur, parce qu’il ne s’agit pas d’« un consensus de bureau ou d’une paix éphémère, pour une minorité heureuse »… Il ne s’agit pas non plus d’ignorer ou de dissimuler les conflits, (faire l’autruche) mais « d’accepter de supporter le conflit, de le résoudre et de le transformer en un maillon d’un nouveau processus ». (C’est en agissant ainsi que Rita a pu entrer au monastère des Augustiniennes…) Il s’agit d’être des artisans de paix, parce que bâtir la paix est un art qui exige sérénité, créativité, sensibilité et dextérité. » [Et aussi, pourrions-nous ajouter, de la persévérance, du courage… et de l’humilité… nous ne serons pas toujours des champions dans ce domaine…] Semer la paix autour de nous, c’est cela la sainteté ! Rita nous est donnée en exemple pour que nous l’imitions, pas juste pour que nous l’implorions… Durant cette messe, demandons au Seigneur de faire de nous d’infatigables artisans de paix, à l’exemple de Rita. Qu’elle nous apprenne à pardonner, sans jamais nous lasser, afin que « Dieu demeure en nous (1 Jn 4, 12), et que nous puissions être appelés fils de Dieu ». 1 commentaire

Les musiciens de la Fête de Sainte Rita

Jean-Cyrille Gandillet, organiste Né à Cannes en 1971, Jean-Cyrille Gandillet, étudie le piano puis l'orgue avec Henry Pourtau, René Saorgin, Louis Robilliard et Jean Boyer. Organiste titulaire et conservateur de l'orgue Lingiardi/Tamburini de l'église de l'Annonciation de Nice depuis 1995, il remporte très jeune un premier prix à l'unanimité et félicitations du jury au concours U.F.A.M (Paris) et obtient un diplôme d'études musicales, mention très bien, une médaille d'or et un prix de perfectionnement à l'unanimité et félicitations du jury dans les conservatoires nationaux de région de Nice et Lyon. Brillant premier prix du conservatoire national supérieur de musique de Lyon en 1999, il est nommé organiste titulaire de l'orgue de choeur de la cathédrale de Monaco et accompagnateur de la maîtrise et des petits chanteurs de Monaco.   Aude Fabre, soprano Licenciée de musicologie, Aude Fabre est musicienne de formation. En 1996, elle obtient un premier prix en solfège, en musique de chambre et en alto au CNR de Bordeaux, et devient altiste dans divers orchestres professionnels. Elle chante tout le répertoire pour soprano un peu partout en France et à l'étranger.     Serge Feral, hautbois Premier prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1986 et lauréat de concours internationaux, Serge Feral est actuellement hautbois solo à l'orchestre philharmonique de la ville de Nice. Il se produit dans de nombreux pays aux cours de tournées, concerts de musique de chambre etc...   Serge Feral et Aude Fabre sont respectivement président et directrice artistique de la compagnie lyrique « Madame Croche ».

Messe anticipée du mardi 21 mai 2019

Vous pouvez revoir la messe anticipée de la Fête de Sainte Rita sur notre page Facebook. La messe est précédée par l'office du "Transitus Sanctæ Ritæ" commémorant la mort de Sainte Rita. Chapelet médité. Célébration eucharistique présidée par le Père Patrice Véraquin, omv, Recteur de l'Église Sainte Rita à Nice. Revoir la messe anticipée 1 commentaire

Programme musical : messe du 22 mai à 11h00

Jean-Cyrille Gandillet, organiste Entrée : A. CORELLI  Concerto pour Hautbois(Sarabande, Gavotte, Gigue, Allemande) Offertoire : E. MORRICONE  "Gabriels Oboe"extrait de la bande originale du film "Mission" Communion : A. VIVALDI  "Domine Deus, Rex Caelestis" extrait du "Gloria" en ré Majeur RV 589Chant : Aude FABRE, soprano Sortie : A.MARCELLO  1er Mvt du Concerto pour Hautbois en ré Mineur   Hautbois : Serge FERALSoprano : Aude FABREOrgue : Jean-Cyrille GANDILLET