L’Église fête le 29 septembre les archanges Michel, Gabriel et Raphaël, et les anges gardiens le 2 octobre. Découvrez une belle prière dédiée : Prière aux Saints Archanges
Pour en savoir plus sur leurs vertus, deux textes inspirants sont à votre disposition : Les archanges : avec nous, dans les moments décisifs et Les saints archanges, bien plus que des messagers de Dieu.
Que sont les anges ?
On les représente ailés, de blanc vêtus, lumineux. Ils peuplent notre imaginaire collectif, l’art religieux, nos représentations de l’au-delà. Mais, pour les catholiques, les anges ne sont pas du folklore ou de la littérature fantastique.
Au contraire, l’Église professe comme une « vérité de foi » l’existence de ces êtres spirituels, dépourvus de corps physique, créatures et serviteurs de Dieu.
« Le témoignage de l’Écriture est aussi net que l’unanimité de la Tradition », insiste, au sujet de leur existence, le catéchisme de l’Église catholique. Le Credo que récitent les fidèles catholiques à la messe y fait d’ailleurs allusion, en particulier le symbole de Nicée qui désigne Dieu comme le créateur « de l’univers visible et invisible ». Toujours à la messe, la prière de la Préface rappelle que les fidèles s’unissent au chœur des anges pour chanter le Sanctus.Pour les catholiques, les anges – dont le nom signifie « envoyé » ou « messager » – sont des créatures qui, puisque purement spirituelles, ont la capacité de voir et contempler Dieu en permanence. Le Catéchisme ajoute que les anges sont des créatures immortelles, et qui « dépassent en perfection toutes les créatures visibles ». Doués d’intelligence et de liberté, ils peuvent donc, comme les hommes, servir Dieu ou le rejeter. Ainsi de Satan, l’ange déchu, qui s’est révolté contre Dieu et a entraîné dans sa chute d’autres anges l’ayant suivi dans sa révolte.
Qui sont les archanges ?
La tradition catholique dénombre trois archanges : Michel, Gabriel et Raphaël. Tous trois sont fêtés chaque année le 29 septembre, et on leur associe traditionnellement le titre de « saints ». Si les trois sont cités dans l’Écriture, Michel est le seul à y être appelé « archange ». C’est au VIe siècle que le pape et docteur de l’Église saint Grégoire le Grand associe les trois noms et explique le rôle des archanges. « Il faut savoir que le mot “ange” désigne leur fonction : messager. Et on appelle “archanges” ceux qui annoncent les plus grands événements », écrit-il dans ses Homélies sur l’Évangile.Chacun des trois archanges a une fonction propre. Michel (son nom signifie « qui est comme Dieu ») est le chef des armées céleste. Dans l’Apocalypse, c’est lui qui mène la bataille contre le démon. « Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort » (12, 7). De cette victoire annoncée viennent les représentations traditionnelles, dans l’art, de saint Michel terrassant un dragon. Gabriel (« Force de Dieu »), lui, est le messager de Dieu. C’est lui qui porte à Marie l’annonce de l’Incarnation. Enfin, le nom de Raphaël signifie « Dieu guéri », car c’est lui qui guérit Tobie de sa cécité (Tb 11, 17).
Que dit l’Église des anges gardiens ?
Un ange spécialement attaché à chacun d’entre nous, pour veiller sur nous et nous protéger. Là encore, l’existence des anges gardiens est une vérité pour l’Église, qui les fête d’ailleurs chaque année le 2 octobre. Cette doctrine trouve ses origines dans une parole du Christ (Matthieu 10,18) : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux ». Les catholiques sont d’ailleurs souvent encouragés à entretenir, par la prière, une relation avec leurs anges gardiens.Ces dernières années, le pape François a lui-même rappelé plusieurs fois l’existence de ces anges gardiens, qu’il compare à un « compagnon de voyage ». « Ce n’est pas une doctrine un peu fantaisiste sur les anges : non, c’est la réalité », avait-il déclaré en 2014, dans son homélie le jour de la fête des anges gardiens. Et en 2015, lors de cette même fête, il déclarait encore : « Il est comme un ambassadeur de Dieu avec nous. Et le Seigneur nous dit : ”Ayez du respect pour sa présence !” Quand nous faisons un mal et nous pensons que nous sommes seuls : non, il est là. (…) Le chrétien doit être docile à l’Esprit Saint. La docilité à l’Esprit Saint commence avec cette docilité aux conseils de ce compagnon de chemin. »
Gauthier VAILLANTTiré du site La Croix
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