La dévotion à « Marie qui défait les nœuds » remonte au début du XVIIIe siècle. Une peinture de Johann Georg Melchior Schmidtner, qui se trouve à Augsbourg en Allemagne, suscite depuis d’incessantes prières dans le monde entier. Le pape François lui-même, qui en a fait la découverte dans les années 80, y est très attaché et offre régulièrement des reproductions de cette peinture à ces visiteurs.
Ce tableau exécuté dans le style baroque montre la Vierge Marie debout sur un croissant de lune et couronnée, le Saint-Esprit représenté sous la forme d’une colombe la couvre de sa lumière et des anges l’entourent. À ses pieds le serpent de la Genèse figure le Mal. Un ange tend à Marie un ruban emmêlé, qu’elle dénoue et fait passer, rendu lisse par ses mains, à un autre ange.
Voici l’interprétation de ce geste donnée par le Pape François (lors de son homélie à Buenos Aires du 15 août 1999 en tant que Cardinal) : « Vers l’année 202, saint Irénée de Lyon écrivait : "Par sa désobéissance, Eve a créé le nœud qui a étranglé le genre humain. Par son obéissance, Marie l’a dénoué. Ce que la vierge Eve a noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi". »
Prière :
Sainte Marie, Vierge comblée de la présence de Dieu, pendant toute votre vie vous avez accepté avec une totale humilité la volonté du Père et le malin n’a jamais été capable de vous prendre dans ses pièges. Vous ne cessez d’intercéder pour nous auprès de votre Fils pour résoudre nos difficultés. Avec beaucoup de douceur et une grande patience, vous me montrez comment démêler le paquet de nœuds qui étouffe ma vie.
Ô vous, ma Mère pour toujours, en éliminant tout désordre, vous mettez en lumière les liens qui m’unissent au Seigneur.
Sainte Marie, mère de Dieu et ma mère, avec un cœur maternel vous défaites les nœuds qui entravent ma vie je vous demande de recevoir entre vos mains ce nœud que je vous présente ; je vous demande de me libérer des pièges et des chaînes dans lesquels me retient mon ennemi, Satan. Par votre grâce, par votre intercession, par votre exemple, délivrez-moi de tout mal, ô Marie, et défaites ce nœud qui m’empêche de m’unir à Dieu. Ainsi, libéré de toute confusion et erreur, je le louerai en toutes choses, je le garderai dans mon cœur et pourrai le servir, toujours, en la personne de mes frères. Amen.
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