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Tout baptisé est une mission…

Du 17 au 24 octobre l’Église célèbre la Semaine missionnaire mondiale. Nous sommes invités à prier de façon toute particulière pour les missionnaires : prêtres, religieux et religieuses, laïcs hommes et femmes, qui partent courageusement annoncer le Christ là où il n’est pas connu. Par leur proximité aux populations locales, leur souci de promotion humaine et sociale, ils manifestent le visage aimant du Christ. Les diocèses organisent des quêtes pour les soutenir. Ils ont besoin de notre solidarité concrète. Ne les oublions pas. Mais c’est aussi tout près de nous, et par chacun d’entre nous, que la Bonne nouvelle du Christ doit être annoncée. Car celui qui a rencontré la Lumière du Christ, celui qui a connu la joie de se sentir aimé et pardonné par l’Amour infini du Père, celui qui a été touché par le feu de l’Esprit, ne peut garder ce trésor pour lui-même. A ceux qui voulaient les empêcher de parler du Christ, les apôtres répondent : « Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 20). C’est le thème de la Semaine missionnaire de cette année. N’ayons pas peur dire notre foi. Avec nos propres mots, humblement, sans rien imposer, mais sans non plus rien cacher de ce qui nous fait vivre, aimer, espérer. Laissons transparaître notre joie d’être disciples du Christ. Tout ce que nous avons expérimenté de beau et de bon dans la prière, dans l’eucharistie, dans la fraternité, dans le service, partageons-le. Le monde a besoin d’entendre cette Bonne nouvelle. Sainte Rita, tant comme femme mariée que comme religieuse, a été missionnaire de l’Amour de Dieu. Demandons-lui de nous aider à en être nous aussi de joyeux témoins. P. Patrice Véraquin, omv Recteur de l’Église Sainte Rita

Semaine missionnaire mondiale du 17 au 24 Octobre 2021

L’Église catholique de France célèbre chaque année une semaine missionnaire mondiale. En 2021, elle se conclut le dimanche 24 octobre, date retenue pour la « Journée missionnaire mondiale » fêtée par toutes les Églises du monde ! En France, depuis plus d’une trentaine d’années, cette journée est devenue une semaine pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine autour de multiples activités. Le thème retenu cette année est « Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 20). Pour en savoir plus sur la Semaine missionnaire mondiale, cliquez ici

La Genèse : nouvelle série ThéoDom

Avec les Dominicains, redécouvrez le livre de la Genèse. Puisez dans les récits fondateurs de la Création, de la tour de Babel, ou du Déluge, pour redécouvrir l’origine de l’alliance que Dieu a scellée avec les hommes. Prenez le temps d’approfondir les vies des patriarches Abraham, Isaac, Jacob, et Joseph. Ils ont beaucoup à nous dire sur notre identité profonde, et sur la fidélité de Dieu envers nous. Inscrivez-vous sur le site ThéoDom 1 commentaire

Editorial du Père Patrice Véraquin omv

  Ce mardi 5 octobre a été rendu public le rapport de la CIADE, présidée par M. Jean-Marc Sauvé, sur les abus sexuels commis dans l’Église catholique. Cette commission indépendante a été mandatée par la Conférence des évêques. La Commission, composée de 22 experts en tous domaines, a travaillé pendant trois ans. Ce que révèle le rapport est extrêmement douloureux pour nous tous, membres de l’église catholique. Nous sommes choqués et troublés d’apprendre l’ampleur du phénomène. Nous éprouvons honte, désarroi, désillusion, colère. Car ces abus ont été commis dans l’église par des prêtres, des religieux et des laïcs engagés en qui les fidèles avaient mis leur confiance. Des évêques n’ont pas réagi de façon appropriée, en n’écoutant pas suffisamment les victimes et en ne sanctionnant pas suffisamment les coupables. On peut aussi se demander si nous n’avons pas tous, dans l’église, manqué de lucidité, de vigilance, de courage. En écoutant la souffrance des victimes nous éprouvons une immense compassion et une immense tristesse. Peut-être connaissons-nous des victimes. Elles ont droit à notre écoute bienveillante, à notre prière et à notre solidarité la plus totale. Nous sommes reconnaissants aux témoins pour le courage qu’ils ont eu de raconter ce qu’ils ont vécu. Leur témoignage est dur à entendre mais nous en avons besoin, car il nous aide, tous, à prendre conscience de la gravité du mal dont il s’agit. Merci à nos évêques d’avoir mandaté la Commission. Merci aux membres de la Commission pour leur immense travail, leur écoute, leur réflexion, leur recommandation. Notre confiance en l’église sera-t-elle ébranlée par cette crise ? L’Église est relative au Christ. Elle ne s’annonce pas elle-même. Elle annonce le Christ, son évangile d’Amour et d’Espérance, sa Présence dans les sacrements. C’est en cela seulement que l’Église est « sainte » et digne de confiance. Mais ce trésor elle le porte dans « un vase d’argile » (1 Cor 4, 7). Les membres de l’église sont pécheurs. De ce point de vue notre confiance reste vigilante, lucide, critique même, car nous savons qu’elle a toujours besoin de conversion. Le Pape François nous encourage en ce sens : « Il est essentiel que, comme Église, nous puissions reconnaitre et condamner avec douleur et honte les atrocités commises par des personnes consacrées, par des membres du clergé, mais aussi par tous ceux qui ont la mission de veiller sur les plus vulnérables et de les protéger. Demandons pardon pour nos propres péchés et pour ceux des autres. La conscience du péché nous aide à reconnaitre les erreurs, les méfaits et les blessures générés dans le passé et nous donne de nous ouvrir et de nous engager davantage pour le présent sur le chemin d’une conversion renouvelée » (Lettre au Peuple de Dieu, 20 août 2018). Le Pape continue en invitant les chrétiens à la prière et au jeûne : « En même temps, la pénitence et la prière nous aideront à sensibiliser nos yeux et notre cœur à la souffrance de l’autre et à vaincre l’appétit de domination et de possession, très souvent à l’origine de ces maux. Que le jeûne et la prière ouvrent nos oreilles à la douleur silencieuse des enfants, des jeunes et des personnes handicapées. Que le jeûne nous donne faim et soif de justice et nous pousse à marcher dans la vérité en soutenant toutes les médiations judiciaires qui sont nécessaires. Un jeûne qui nous secoue et nous fasse nous engager dans la vérité et dans la charité envers tous les hommes de bonne volonté et envers la société en général, afin de lutter contre tout type d’abus sexuel, d’abus de pouvoir et de conscience ». Enfin vivons ce moment douloureux comme un à appel à plus de sainteté. Le scandale du mal commis dans l’Église doit être compensé par un surcroît de sainteté. Ce sont les saints qui crédibilisent l’Église : la Vierge Marie, Saint François d’Assise, Sainte Thérèse de Lisieux, Saint Vincent de Paul, Saint Jean Bosco, Sainte Rita et tous les autres. Suivons leur exemple. Demandons-leur d’intercéder. Gardons confiance et espérance. P. Patrice Véraquin, omvRecteur de l’église Sainte Rita Lire la Lettre du Pape François au Peuple de Dieu dans son intégralité

Les archanges : avec nous, dans les moments décisifs

Le 29 septembre, nous fêtons les 3 archanges : saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël. Qui sont-ils ? Et pourquoi les prier ? Les archanges correspondent à un des neuf chœurs des anges. Juste au-dessus des anges, ils sont - comme eux - des messagers célestes mais spécialement chargés d’annoncer de grands événements. Ce fût le cas quand l’ange Gabriel vint apprendre à Marie qu’elle attendait le Messie. Si différentes traditions évoquent l’existence de 7 archanges, la Bible ne mentionne toutefois clairement que 3 noms d’archange. L’archange Michel - "Qui est comme Dieu ?" - apparaît notamment dans le combat final décrit par saint Jean dans le livre de l’Apocalypse. "Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel." (Apocalypse 12, 7-8)Tout à la fois protecteur du peuple de Dieu et défenseur contre Satan, saint Michel peut être prié pour nos combats intérieurs personnels, comme pour des intentions plus globales pour l'Église ou le monde. Il est d’ailleurs souvent coutume, au moment de sa fête, de lui adresser une neuvaine pour la France dont il est le saint patron. L’archange Gabriel - "Force de Dieu" - est l’ange de l’Annonciation et apprend également à Zacharie, la grossesse de sa femme Elisabeth. Il est aussi mentionné dans l’Ancien Testament où il apparaît au prophète Daniel : “Tandis que moi, Daniel, je regardais cette vision et que j'essayais d'en comprendre l'interprétation, un être ressemblant à un homme vint se placer en face de moi. Et j'entendis une voix humaine, au milieu de la rivière Oulaï, lui crier” : "Gabriel, fais comprendre à celui-ci ce qu'il a vu." (Daniel 8, 15-16) L’archange Raphaël - "Dieu guérit" - est celui qui accompagne, veille sur Tobit et le soigne de sa cécité. "Sachez-le donc : quand tu as prié, Tobit, et que Sara priait de son côté, c'est moi qui ai présenté votre prière dans la présence glorieuse du Seigneur. Je lui ai de même présenté tes actions lorsque tu enterrais les morts." (Tobit 12,12). C’est l’ange guérisseur à qui sont adressées de nombreuses prières de guérison mais aussi le saint patron des voyageurs.

Vidéo de l’intention de prière du Pape - Août 2021

Le Saint Père partage en profondeur sa réflexion sur la situation de l’Eglise, sa vocation, son identité, et il appelle à la réformer « à partir d’un discernement de la volonté de Dieu dans notre vie quotidienne ». Pour François, en ces temps de crise et de difficultés, l’Eglise a besoin d’une réforme qui doit commencer « par la réforme de nous-mêmes », « à la lumière de l’Evangile ». Comme il le précise dans son Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium : « Tout chrétien et toute communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile ». Le premier pas est de nous orienter dans cette direction, comme le Saint Père nous le demande « en laissant l’Esprit Saint, don de Dieu dans nos cœurs, nous rappeler l’enseignement de Jésus pour le mettre en pratique ».