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Pousser la porte d’une église ...

Il y a mille raisons de pousser la porte d’une église, et toutes sont bonnes puisqu’elles nous font aller vers Dieu. D’ailleurs de nombreuses paroisses, quand cela est logistiquement possible, laissent les portes de leur église ouvertes toute la journée, invitant ainsi chaque passant qui le souhaite à venir vivre une parenthèse dans sa journée.

Vidéo de l’intention de prière du Pape - Décembre 2021

En ce mois de décembre, le Saint Père centre son message sur les catéchistes, dont il reconnaît le travail en tant que mission authentique et ministère au service de la mission de l’Église. Le Pape indique qu’il s’agit véritablement d’une vocation, puisque « être catéchiste », c’est « être » catéchiste et non pas « travailler comme » catéchiste. En ces temps où le monde est éprouvé par de nombreux bouleversements, François rend grâce pour l’enthousiasme des baptisés qui transmettent la foi avec joie et sans relâche et il les encourage à continuer à annoncer l’Évangile « par leur vie, en douceur, avec un nouveau langage et en ouvrant de nouveaux chemins ». Le Saint Père nous enseigne qu’être catéchiste n’est pas un travail, il s’agit plutôt d’enseigner avec patience, d’accompagner, d’annoncer la joie de l’Évangile « sans trompette », simplement par sa vie, avec douceur, courage et créativité.

Editorial du Père Patrice Véraquin omv

Chers amis-es de Sainte Rita,La saison liturgique de l’Avent nous invite à raviver notre espérance. Mais pouvons-nous encore espérer ? Le philosophe Albert Camus disait : « Soyons lucide et cessons d’espérer ». Lucides nous le sommes : le futur de la planète nous inquiète, le phénomène des abus dans l’Église et hors de l’Église nous bouleverse et nous interpelle gravement, le déferlement des violences quotidiennes, la précarité, la pandémie… Être chrétien ne signifie sûrement pas se boucher les yeux face au mal. Mais notre lucidité s’ouvre à un autre horizon. Nous croyons aux promesses de Dieu. « Moi, dit le Seigneur, je connais les pensées que je forme à votre sujet, pensées de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance » (Jérémie 29, 11). Dans le Christ Jésus Dieu réalise sa promesse de ne pas abandonner l’humanité à ses malheurs. Le Christ est venu, Il vient, Il viendra. C’est pourquoi, lucides, nous espérons. Et nous trouvons dans notre espérance la force d’agir pour construire un monde plus respectueux de la nature, plus juste et plus fraternel. Sainte Rita aussi a dû affronter les malheurs de son époque. Jamais l’espérance ne lui a manquée. Que sa prière accompagne votre espérance durant ces quatre semaines de préparation à Noël. P. Patrice Véraquin, omvRecteur de l’Église Sainte Rita

Pour une crèche vivante !

Nous sommes rentrés dans le temps de l’Avent, temps de préparation à la fête de Noël. C’est le moment de l’année où nous décorons nos maisons et installons une crèche. Traditionnellement, elle est installée à partir du premier dimanche de l’Avent et jusqu’au 2 février, date à laquelle nous commémorons la présentation de Jésus au Temple. Les premières crèches, à l’instar de la toute première réalisée par saint François d’Assise lors de la nuit de Noël de 1223, étaient des crèches vivantes. Alors cette année, que notre crèche soit vivante et prenons le temps de la contempler, de l’habiter, de rentrer véritablement dans la joie de Bethléem ! - Installons la Sainte Famille dans notre quotidien. Notre crèche n’a pas besoin d’être la plus belle, la plus grande mais elle a besoin d’être au centre de notre maison, au cœur de notre espace de vie, pour être vue, regardée. Et, à chaque coup d'œil, nous pouvons en profiter pour imaginer Joseph et Marie dans leur quotidien ou pour leur confier la tâche que nous allons faire, le moment que nous passons. Invitons-nous chez eux et invitons-les chez nous ... - Cheminons avec les santons. La crèche est une bonne occasion de prier en famille, le matin ou le soir. Faisons-en un temps de jeu et de méditation ! Chacun peut avoir son santon et lui donner vie et corps, pour mieux ressentir avec lui la joie immense de cette fameuse nuit où Dieu vint à nous. Quels sont les sentiments qui ont traversé ce berger durant ces quelques semaines ? Qu’est-ce qu’ont pu se dire les rois mages avant de se mettre en chemin ? - Suivons l’étoile. L’étoile du berger nous rappelle que le Seigneur nous guide. Pendant toute la durée de l’Avent, soyons attentifs aux signes que Dieu laisse dans notre vie et pour chacun d’eux, dessinons une étoile de plus au-dessus de notre crèche. - Chantons avec les anges. C’est le moment de donner de la voix ! Chaque jour de l’Avent, redécouvrons un chant de Noël. Pour habiter encore davantage ce temps joyeux de l’attente, rejoignez le parcours En Avent pour Noël sur Hozana et vivez un Avent dans la joie en découvrant chaque jour une petite vidéo pour booster votre foi ! Tiré du site Hozana

Podcast : La minute liturgique

À l’occasion de l’entrée en vigueur pour l’Avent 2021 de la nouvelle traduction du Missel romain, l’Association Episcopale Liturgique pour les pays Francophones a demandé à plusieurs lecteurs venus de toute la francophonie de prêter leur voix à 52 textes, 52 « mots de la messe ».

Jésus, un chemin de guérison

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades » Nous retrouvons cette parole de Jésus dans trois évangiles : celui de Marc, celui de Luc et celui de Matthieu. Oui, Jésus connaît nos souffrances et nos douleurs et il est venu pour nous guérir. Une partie de sa vie publique est passée à opérer des guérisons miraculeuses, à délivrer ceux qui souffrent dans leur corps comme dans leur âme. Quelle que soit ce dont nous souffrons, que ce soit d’ordre physique, moral, psychologique, nous savons que Jésus est touché. Tout ce qui nous touche, le touche. Il est là, prêt à nous accompagner dans nos combats contre la maladie, l’addiction, l’angoisse, … Toute guérison ne peut pas forcément être miraculeuse, certains chemins de guérison sont plus longs que d’autres. Mais, nous le voyons dans les évangiles, Jésus ne se détourne d’aucun malade venu lui demander son aide. “Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.” (Matthieu 11, 28) Mais cela nous demande de rester ouvert et patient. Car nous ne voyons souvent que les symptômes, là où Jésus connaît bien les véritables blessures qui peuvent parfois se cacher derrière nos maux. Et il ne vient pas guérir en superficie mais bien tout notre être. “Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis.” (Marc 5, 41) Confions à Dieu nos souffrances, nos maladies en toute confiance. Ne craignons pas de le prier pour notre guérison, que cela soit celle de notre corps ou celle de notre âme. “Il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures.” (psaume 147, 3) Laissons le Christ poser sa main, tendre et compatissante, sur cette plaie qui nous fait souffrir et rendons grâce pour son cœur débordant d’amour, qui nous offre la Vie. “Il posa les mains sur elle ; immédiatement elle se redressa, et elle se mit à célébrer la gloire de Dieu.” (Luc 13) Tiré du site Hozana 1 commentaire