« Notre vie est un chemin continue vers l’union finale avec le Seigneur », a déclaré le Pape dans son exhortation précédant la prière de l’Angélus en la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, jeudi 15 août à Rome. Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, François a invité à contempler la jeune fille de Nazareth, toujours en route, à la rencontre des autres pour leur annoncer la joie.
Si l’Assomption a été célébrée dimanche dernier dans certains pays, au Vatican et sous d’autres cieux, c’est la traditionnelle date du 15 août qui est maintenue pour cette solennité, marquant ainsi un jour férié. À cette occasion de nombreux fidèles et pèlerins ont défié la chaleur estivale de Rome pour venir prier l’Angélus avec le Saint-Père. Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape a offert une méditation centrée sur la contemplation de la jeune fille de Nazareth, une femme prête à se mettre en chemin pour aller annoncer la joie aux autres.
Marie, disciple de Jésus, à la suite du Royaume
Après avoir reçu l’annonce de l’Ange, la Vierge s’empresse pour aller rendre visite à Elisabeth. L’expression : « Marie se mit en route », que nous trouvons dans l’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui, signifie qu’elle ne considère pas comme un privilège la nouvelle reçue de l’envoyé de Dieu. Au contraire, c’est avec la hâte d’aller annoncer cette joie aux autres et de se mettre au service de sa cousine qu’elle quitte la maison et se met en route. Ce premier voyage, a constaté François, « est en réalité une métaphore de toute sa vie, car à partir de ce moment, Marie sera toujours sur la route à la suite de Jésus, en tant que disciple du Royaume ». Et, à la fin, son pèlerinage terrestre sera couronné par son Assomption au Ciel, où elle jouit pour toujours, avec son Fils, de la joie de la vie éternelle.
Notre vie est finalisée à la rencontre avec le Seigneur, dans la joie du Ciel
Si on a l’habitude de voir les représentations de Marie, sous forme de sculpture par exemple, le Saint-Père invite à ne pas imaginer Marie « comme une statue de cire immobile ». Nous pouvons plutôt voir en elle une « sœur... avec des sandales usées... et avec tant de fatigue dans les veines », elle qui a beaucoup marché à la suite du Seigneur et de ses frères sœurs. Nous précédant sur le chemin, elle nous rappelle que « notre vie aussi est un chemin continu vers l'union finale avec le Seigneur », a souligné le Pape.
Vidéo, texte et photo extraits de Vatican News : Revoir l'intégralité de l'Angélus du 15 août 2024
La beauté intérieure des églises et leurs trésors laissent rarement indifférent, observe notre chroniqueur Jean-Étienne Rime. Un vitrail, une statue ou un chapiteau peuvent créer des liens entre visiteurs avertis et touristes curieux : avec notre concours, l’art sacré peut créer du dialogue et poursuivre son œuvre d’évangélisation.
Cet été, certains sont sportifs, d’autres se contentent de la plage et d’autres encore visitent les merveilles de notre pays avec un appétit culturel évident et beaucoup se partagent entre ces différentes activités. Pour eux, la France offre des lieux d’exploration quasi infinis et les sites, monuments, œuvres d’art issus de notre patrimoine chrétien forment un tout essentiel, inévitable pour les laïques militants, indispensable pour les amateurs d’histoire et d’art. En cette période de vacances alors que du temps se libère, l’art sacré nous parle ainsi que sa raison d’être : l’appel à évangéliser.
L’art religieux nous appelle
Que seraient les paysages d’Europe sans l’art sacré ? Églises, cathédrales ou simples chapelle, dans la moindre commune (ou paroisse) l’on trouve une pietà, une conversion de saint Paul ou une Sainte Famille réalisée par un artiste célèbre ou anonyme. Ouvrons la porte d’un musée et si les thèmes sont variés, l’on ne manquera pas une œuvre religieuse de Rubens, de Courbet — qui pourtant n’était pas très religieux — ou de Matisse. Ces tableaux ou sculptures ont été commandés par des princes de sang ou d’Église, des fidèles de toutes conditions pour honorer des lieux de vie et de prière en les marquant de leur foi avec une œuvre qui dépasse le temps humain.
Aujourd’hui, l’art sacré reste une valeur sûre, achetée à prix d’or dans les maisons de ventes aux enchères et l’on peut même s’étonner de l’engouement du Louvre d’Abu Dhabi pour une représentation du Christ. Plus actuel que jamais, l’art religieux nous nous appelle à poursuivre la démarche de cette foule infinie de mécènes et de créateurs au service du Créateur.
Texte et photos extraits de ALETEIA
{jcomments on}
Lors de la messe au Timor oriental, François appelle à s’inspirer des petits.
Environ 600 000 personnes étaient réunies pour assister à la messe présidée par le Pape François à quelques kilomètres de la capitale timoraise ce mardi 10 septembre. Dans son homélie, le Saint-Père a réfléchi sur le plus beau don de Dieu, le don de son fils Jésus à l’humanité, qui invite chacun à se faire petit au milieu des petits.
Sous une chaleur écrasante, à 16h30 heure locale, le Pape a présidé la célébration de l’Eucharistie, entouré par près de la moitié de la population est-timoraise réunie sur la place de Taci Tolu.
Reprenant la première lecture tirée du livre d’Isaïe, le Saint-Père a d’abord médité sur la promesse de ce prophète, la naissance d’un enfant. À l’époque d’Isaïe, a rappelé le Pape, Jérusalem était riche matériellement mais pauvre spirituellement. Dressant un parallèle avec aujourd’hui, François a expliqué que dans un monde « où il y a un grand besoin de conversion, de miséricorde et de guérison », ce ne sont ni les armes, ni les troupes ni l’argent, mais bien la naissance d’un enfant qui vient ouvrir « un avenir d’espérance et de joie »
Dieu se fait proche par un enfant
Ensuite, inspiré par l’Évangile de l’Annonciation lu au cours de la messe, dans lequel Marie apprend qu’elle va devenir la mère du Sauveur, le Saint-Père a évoqué la joie qui existe partout dans le monde lorsqu’un enfant nait. Une joie simple et universelle, qui cache un amour encore plus grand, celui de Dieu, a-t-il assuré.
“La proximité de Dieu passe par un enfant, Dieu se fait enfant, et ce n'est pas pour nous étonner ou nous émouvoir, mais pour nous ouvrir à l'amour du Père et nous laisser façonner par lui, pour qu'Il puisse guérir nos blessures, régler nos différends, mettre de l'ordre dans l'existence.”
Texte et photo extraits de Vatican News
{jcomments on}
Tableau de Rosa Sylvia Guibert (1951) Eglise de l'Annonciation Chapelle Sainte Rita, Nice
Sainte Rita, sainte des causes perdues et désespérées, vécut de 1381 à 1457.
Cinq siècles plus tard sa vie continue d’inspirer des millions de personnes à travers le monde. Une vie où se côtoient phénomènes mystiques et simplicité du quotidien, une vie chargée de grandes souffrances mais vécue dans la joie « d’aimer sans compter ».
Jeune fille Rita est déjà toute tournée vers Dieu. Mariée par obligation familiale à un homme rude, elle surmonte par sa douceur et sa patience les difficultés initiales de son mariage. Elle vit dix-huit années de bonheur avec l’homme dont elle aura deux enfants. Elle a 36 ans lorsqu’il est traîtreusement assassiné. Quelques temps plus tard, elle perd ses deux enfants.
Entrée au monastère elle s’immerge dans une intense vie de prière. Son union intime au Christ crucifié se manifeste par le stigmate de l’épine. Elle accueille tous ceux qui viennent demander son aide et sa prière.
Toute la vie de Sainte Rita respire l’amour de Dieu et la confiance totale en sa Providence.
Mourante, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose. Bien qu’en « plein hiver » la parente trouve la rose. Cet épisode est à l’origine de l’image où l’on voit Sainte Rita répandre des roses, symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en l’intercession de « la sainte des causes désespérées et des cas impossibles. »
{jcomments off}
{jcomments on}
BIENVENUE SUR NOTRE BOUTIQUE SAINTE RITA
Tous nos prix sont indiqués TTC et frais de port compris pour la France métropolitaine, Monaco et Andorre.
Pour les autres destinations, les frais de ports sont en suppléments et sont calculés lorsque vous passez votre commande.