Covid-19 : « Si tu ne trouves pas de confesseur »
« J’ai besoin du sacrement de réconciliation. Mes pasteurs ne peuvent venir me voir pour que je puisse confesser mes péchés. Que faire ? »
Ce message rejoint bien d’autres reçus par les évêques et les prêtres dans toutes les régions marquées par la crise sanitaire. Le confinement prive les catholiques de la possibilité habituelle de se confesser en ce temps de conversion qu’est le Carême.
La réponse du Pape est claire. Évoquant ce que chacun peut lire dans le Catéchisme de l’Église Catholique : « Si tu ne trouves pas un prêtre pour te confesser, parle à Dieu, il est ton père, et dis-lui la vérité : “Seigneur, j’ai fait ceci, cela, cela… Pardonne-moi”, et demande-lui pardon de tout mon cœur, avec l’Acte de contrition et promets-lui : “Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant”. Et immédiatement, vous reviendrez à la grâce de Dieu. Vous pouvez vous-même approcher, comme le Catéchisme nous l’enseigne, le pardon de Dieu sans avoir un prêtre à portée de main. Pensez-y : c’est le moment ! Et c’est le bon moment, le moment opportun. Un acte douloureux bien fait, mais qui fera que notre âme deviendra blanche comme neige ».
Vivre un temps pénitentiel personnel
Dans ces conditions inhabituelles, en attente de pouvoir se confesser, chaque catholique est invité à vivre un temps pénitentiel personnel qui pourrait suivre le déroulement suivant :
- Se mettre à part, dans un lieu où l’on disposera une croix, une bougie ou tout ce qui aide à la prière.
- Faire le signe de croix et se mettre en présence de Dieu qui aime comme un père.
- Lire un texte de la Parole de Dieu. Par exemple Osée 14, 2-10, le texte que le pape commentait dans l’homélie du 20 mars ou Lc 15,11-32 (« Le fils prodigue »), Jn 21,15-19 (« Pierre, m’aimes-tu ? »), 1 Jn 3, 11-24 (« Aimer en actes et en vérité ») ou un autre texte, peut-être celui de la messe du jour.
- Prendre le temps de lui dire : « Seigneur, j’ai fait ceci, cela, cela… Pardonne-moi ».
- Puis lui demander pardon « de tout mon cœur, avec l’Acte de contrition » : « Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence ».
- Enfin lui promettre, à haute voix si cela est possible : « Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant ».
- Terminer par un Notre Père pour lui rendre grâce et lui confier en particulier tous ceux et celles qui souffrent le plus dans leur corps, leur cœur ou leur âme.
L’équipe du SNPLS