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6 bonnes raisons de se taire

Dans le livre des Proverbes, nous sont donnés de grandes perles de sagesse. Parmi les conseils qui reviennent à plusieurs reprises dans ce livre de l’Ancien Testament, se trouve celui de garder sa langue, de savoir se taire, comme nous le montrent ces versets. Le silence est le début de la sagesse et le bavardage, source de bien des maux. “À trop parler on n’évite pas le péché : qui tient sa langue est bien avisé.” (Proverbes 10, 19)“Qui surveille ses lèvres garde son âme, qui ouvre trop le bec court au désastre.” (Proverbes 13,3)“Qui garde sa bouche et sa langue se garde lui-même de bien des angoisses.” (Proverbes 21, 23) Le sage parle à bon escient ; en nous taisant, nous pouvons au moins l’imiter : “S’il se tait, même un sot passe pour sage ; bien malin, celui qui ne dit mot !” (Proverbes 17, 28)“Qui sait tenir sa langue a du discernement ; qui garde son sang-froid est homme de réflexion.” (Proverbes 17, 27)“L’insensé à toute heure exprime ses humeurs, le sage a du recul et les tempère.” (Proverbes 29, 11) A l’heure des réseaux sociaux, des commentaires, des témoignages, des avis demandés sur tout et en toutes choses, prenons le temps de nous taire. De faire silence. La Bible nous l’enseigne, le silence n’est pas absence mais un espace où la rencontre peut se faire, avec Dieu, avec l’autre, avec soi. Chut Image par philm1310 de Pixabay Alice Ollivier pour Hozana.org

(Re)découvrir et s’émerveiller !

C’est l’été ! Peut-être est-ce aussi les vacances, peut-être pas, mais dans tous les cas, cette période donne envie de vivre l’imprévu, de partir à l’aventure ! On a envie de s’échapper un peu du quotidien, de nos habitudes et de nous laisser transporter vers d’autres paysages. Alors, cet été, ouvrons grand notre cœur pour laisser la Vie y entrer à grandes vagues et tant pis (tant mieux ?) si elle vient bousculer quelques-uns de nos châteaux de sable. Vivons des aventures, traversons déluges et déserts, tombons sous le charme de belles femmes et d’hommes valeureux, chantons avec les rois et découvrons des territoires nouveaux en nous (re)plongeant dans la Bible. Avec ces 73 livres, nous avons trouvé notre lecture de l’été ! Partons à la rencontre de l’Autre, comme nous partons à la découverte d’une terre inconnue ! Cela peut être notre femme, notre mari, notre enfant, notre voisin ou collègue. Regardons-le avec un œil neuf et découvrons-le comme la merveille aimée de Dieu. Quels sont ses rêves ? Quelle chanson l’émeut aux larmes ? Quelle odeur le ramène en enfance ? Plongeons dans la nature en plein foisonnement à cette période et, comme saint François d’Assise, dans le cantique des créatures, émerveillons-nous ! Offrons-nous des moments de contemplation et admirons la beauté, la générosité, la diversité, la fragilité et la force de la Création. A travers la Parole de Dieu, à travers les autres, à travers la nature, explorons les profondeurs de notre cœur. Ressentons, vibrons, soyons touchés et offrons ces bouquets d’émotions à Dieu. Et pourquoi pas sous forme de poèmes, comme sainte Thérèse ? Après tout, c’est l’été : c’est le moment d’essayer ! Tiré du site Hozana

Pourquoi prier saint Antoine de Padoue ?

Le mardi 13 juin, l’Eglise fête saint Antoine de Padoue. Ce saint portuguais fait l’objet d’une très forte dévotion chez les catholiques. Grand théologien, il est un des docteurs de l’Eglise. Si sa spiritualité franciscaine inspire de nombreux chrétiens, c’est aussi pour ses miracles et ses grâces du quotidien qu’il est tant prié. Saint Antoine, le thaumaturge : Durant sa vie, saint Antoine permit de nombreuses guérisons et miracles. Ceux-ci continuèrent après sa mort, tant et si bien qu’il fut canonisé seulement 11 mois après sa mort. Nous aussi, nous pouvons confier nos prières et nos demandes, même désespérées, à ce grand saint, appelé aussi “le saint aux miracles”. Saint Antoine, qui retrouve ce qui est perdu : Ayant retrouvé des manuscrits disparus dans une grotte, frère Antoine est devenu le saint à qui nous confions ce que nous avons égaré : un objet, une personne, notre espérance… Avec confiance, nous pouvons lui demander de nous aider à retrouver ce qui nous manque tant. Saint Antoine, patron des amoureux : Que l’on cherche l’âme sœur, que l’on souhaite raviver un amour perdu, que l’on veuille fortifier notre couple, saint Antoine accueille les peines et les espérances du cœur. En ce mois de juin, à travers une treizaine (le 13 étant le chiffre de saint Antoine, nous pouvons le prier 13 jours durant, plutôt que les neuf jours associés à une neuvaine traditionnelle) ou les litanies de saint Antoine, n’hésitons pas à prier ce grand saint, si proche de nous. Alice Ollivier pour Hozana.org Photo : Lamiot, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons 4 commentaires

4 façons de prier pour nos parents

Cette année nous fêterons nos mères le dimanche 4 juin et nos pères le 18 juin. Fleurs, colliers de pâtes, porte-clés colorés, les petites attentions ne manquent pas quand nous sommes enfants. Mais en grandissant, prenons-nous toujours autant de soin à célébrer nos parents ?Ce mois de juin peut être l’occasion de confier ceux qui nous ont élevé, donné la vie, à notre Père du Ciel. Prier pour nos parents, c’est aussi permettre à Dieu de venir guérir certaines blessures, éclairer certaines zones d’ombres, apaiser certains tourments. Quelle que soit la relation que nous avons avec eux, qu’ils soient toujours à nos côtés ou bien déjà partis, prier pour nos parents c’est demander une bénédiction pour eux, comme pour nous. - Demander à Dieu la grâce du pardon, d’une réconciliation, d’un apaisement. Nous pouvons confier nos relations filiales blessées, abîmées, compliquées à la Vierge Marie, à travers la neuvaine à Marie qui défait les nœuds et, avec elle, demander au Seigneur de nous aider à pardonner les manquements, et à accueillir consolation et paix intérieure. - Rendre grâce à Dieu pour nos parents, pour la vie qu’ils nous ont donnée, pour leur amour, pour ce qu’ils sont ou ont été, pour ce qu’ils nous ont permis de devenir. A travers nos prières, confions nos pères à saint Joseph et nos mères à la Vierge Marie. - Confier à Dieu leurs difficultés, leurs combats, leurs peurs. Ils ont veillé sur nous et nous sommes invités à notre tour à veiller sur eux. A travers la maladie, la solitude, la vieillesse, ils nous montrent leur vulnérabilité et leur fragilité. Avec douceur et confiance, présentons-les à Dieu pour qu’il soit leur force et leur réconfort en nous appuyant sur la Parole de Dieu. - Avec Dieu et en Dieu, découvrir que la relation à nos parents peut continuer à grandir, vivre et nous porter, bien au-delà de la séparation de la mort. Par la prière, le lien à nos parents est éternel. Alice Ollivier pour Hozana.org Image par chin1031 de Pixabay

Être chrétien au travail

Concilier les exigences de la vie professionnelle, la culture de son entreprise, les valeurs de compétitivité et la morale chrétienne, ce n’est pas toujours simple. On peut vite se sentir tiraillé entre notre vie au travail et notre cœur de chrétien. Ce n’est pas toujours simple et pourtant… De plus en plus d'entreprises essayent de concilier les deux, avec un véritable souci du respect du salarié, de la qualité de vie au travail. Les groupes d'entrepreneurs chrétiens qui se développent dans les paroisses en sont la preuve. Le 1er mai est la fête du travail et, depuis 1955, à l'initiative du pape Pie XII, le 1er mai est également la fête de saint Joseph artisan, saint patron des travailleurs. L’Église soulignait ainsi que le travail nous humanise, si nous n’oublions pas d’y prioriser l’humain ; et nous sanctifie, si nous y mettons Dieu au centre. « Grâce à son atelier où il exerçait son métier en même temps que Jésus, Joseph rendit le travail humain proche du mystère de la Rédemption. Dans la croissance humaine de Jésus “en sagesse, en taille et en grâce”, une vertu eut une part importante : la conscience professionnelle, le travail étant “un bien de l’homme” qui “transforme la nature” et rend l’homme “en un certain sens plus homme” » (extrait de l’exhortation apostolique Redemptoris Custos de Jean Paul II). Alors, en ce mois de mai, prions saint Joseph afin qu’il nous aide à faire de nos lieux de travail des lieux d’épanouissement. Et les jours où cela nous semble bien difficile, confions cela à Dieu et rappelons-nous ce que l’apôtre Paul nous dit dans la lettre aux Colossiens :“Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes : vous savez bien qu’en retour vous recevrez du Seigneur votre héritage. C’est le Christ, le Seigneur, que vous servez.” (Colossiens 3, 23-24) Alice Ollivier pour Hozana.org Image par Welcome to All ! ツ de Pixabay

La spiritualité des petites choses

On peut être spirituel et ancré dans la vie !Jésus nous le montre bien, lui qui nous enseigne les mystères du Royaume à travers des exemples de la vie de tous les jours.“Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.” (Matthieu 11,25) Dans les évangiles, notamment celui de Matthieu, nous trouvons un grand nombre de paraboles que Jésus transmet à ses disciples. Elles viennent les interpeller à travers des exemples de la vie quotidienne ou de l’observation de la nature.Et, en effet, chaque moment de notre journée, chacune de nos tâches quotidiennes peuvent être l’occasion de méditer les mystères de la foi et une façon de nous rapprocher du Ciel. Par exemple : Quand nous avons perdu un objet qui nous est cher, nous mettons toute notre énergie et passons beaucoup de temps à le rechercher. Grâce à la parabole de la drachme perdue, faisons-le maintenant en imaginant combien plus encore Dieu met tout son coeur à nous rechercher quand nous nous égarons. Que chacune de nos recherches nous fasse ressentir comme est grand l’amour que Dieu nous porte ! Lorsque nous cuisinons, nous observons comment une somme d'ingrédients disparates finissent (avec le travail de nos mains, mais aussi avec des choses qui nous dépassent : la force de la cuisson, l’alchimie des aliments…) à faire un plat, qui sera source de partage et de plaisir. Pendant que le gâteau lève dans le four, profitons-en pour méditer sur la croissance silencieuse mais certaine du Royaume de Dieu au coeur de nos vies avec la parabole du levain Ranger, dépoussiérer, faire du tri dans la maison, désherber le jardin… sont des tâches nécessaires et que l’on sait bien devoir faire régulièrement. La parabole du semeur nous montre que notre cœur a tout aussi besoin de ce soin régulier pour accueillir la parole de Dieu. Et si à chaque coup de balai, ronce déracinée, nous demandions à l’Esprit Saint de venir prendre soin de notre intériorité ? Image par Silvia de Pixabay Alice Ollivier pour Hozana.org 1 commentaire

Vidéo de l’intention de prière du Pape - Avril 2023

Prenons tous la résolution de soutenir fermement la non-violence. Comme le dit le Pape, « vivre, parler et agir sans violence, ce n’est pas baisser les bras, ni perdre, ni renoncer à quoi que ce soit. C’est aspirer à tout ». Cette année marque le 60ème anniversaire de l’encyclique Pacem in Terris de saint Jean XXIII, et François redonne de l’actualité au message de cette encyclique en nous rappelant que « toute guerre, toute affrontement armé, se termine toujours par une défaite pour tous ».

Vidéo de l’intention de prière du Pape - Mars 2023

Le pape François invite les catholiques à prier en ce mois de mars 2023 « pour tous ceux qui souffrent à cause du mal reçu par les membres de la communauté ecclésiale : qu’ils puissent trouver dans l’Église elle-même une réponse concrète à leur douleur et à leur souffrance ». Le Pape demande notamment que les victimes « soient vraiment “au centre” de tout ».

Samedi 11 février 2023 : fête de Notre-Dame de Lourdes

Première apparition à Lourdes. Le 11 février 1858, accompagnée de sa sœur et d’une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte : « J’aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied. » Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement. https://www.lourdes-france.org Prière Marie, tu t’es montrée à Bernadette dans le creux du rocher. Dans le froid et l’ombre de l’hiver, Tu apportais la chaleur d’une présence, la lumière et la beauté. Dans le creux de nos vies obscures, au creux du monde où le Mal est puissant, apporte l’espérance, redonne la confiance ! (…) Avec Bernadette, nous te prions, Marie, dans la simplicité des enfants. Fais-nous entrer, comme elle, dans l’esprit des Béatitudes. Alors, nous pourrons, dès ici-bas, commencer à connaître la joie du Royaume et chanter avec toi : Magnificat ! Gloire à toi, Vierge Marie, heureuse servante du Seigneur, Mère de Dieu, demeure de l’Esprit Saint ! Prière à Notre Dame de Lourdes Prière des malades à Notre Dame de Lourdes